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Sidwaya N° 14282 du 20/8/2013

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Mise en place du sénat : le Premier ministre attend les observations du Comité de suivi
Publié le mardi 20 aout 2013   |  Sidwaya


4e
© Sidwaya par DR
4e congrès de l’Association professionnelle des secrétaires du Burkina présidé par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao.


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Conformément aux instructions du président du Faso, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé, le 16 août 2013 à Ouagadougou, les travaux du Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles.

Le Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles a débuté ses travaux, le 16 août 2013, à huis-clos, à Ouagadougou. Les membres du comité devront remettre, au plus tard le 31 août prochain, « un rapport d’étape circonstancié sur le processus d’opérationnalisation du Sénat » au président du Faso, Blaise Compaoré.
A l’issue du lancement des travaux, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a décliné à la presse les missions dévolues au Comité de suivi. Selon lui, il s’agit de « ramener la question du Sénat devant les structures et parties prenantes qui l’avaient adopté de façon consensuelle l’année dernière ». Si pour le chef du gouvernement, le Sénat fait partie des points consensuels du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), à l’étape de sa mise en place, « certains questionnements et divergences, surtout en ce qui concerne les acteurs de ce consensus » ont apparu.
A entendre le Premier ministre Tiao, « le chef de l’Etat n’impose rien ». C’est sur la base de ce consensus qu’il a engagé le gouvernement à mettre en place le Sénat. « Comme il y a des questionnements, essentiellement au sein de cette partie des acteurs, et aussi des autres au plan national », il (le président) a espéré que nous puissions nous revoir, avec le comité de suivi, pour revoir les questions qui font vraiment l’objet de division, et de voir dans quelles mesures on peut apporter des solutions », a expliqué Luc Adolphe Tiao.
En outre, il a souligné qu’il ne peut pas présager de ce que dira le comité de suivi puisqu’il n’en est pas membre. Il a souhaité « simplement qu’il (le comité) puisse avoir des propositions qui permettront à notre pays de continuer, d’avancer, de renforcer son système institutionnel parce que c’est dans l’intérêt de notre pays, dans le sens de renforcer le débat démocratique, les institutions de notre pays, que l’idée du Sénat a été émise par le chef de l’Etat dans son programme politique ».
Le communiqué du chef de l’Etat suspend-il la mise en place du Sénat ? « Suspendre dans quel sens ? On va attendre à la fin de ce mois. Quand le comité fera ses observations, en ce moment-là, nous saurons quelle est la décision qui sera prise », a dit Luc Adolphe Tiao. Mais à l’heure actuelle, il a laissé entendre : « Je ne peux pas m’avancer pour vous dire que c’est dans tel ou tel sens que le Sénat va être ou ne sera pas ».
Quid de la poursuite normale de la désignation des membres ? L’essentiel a déjà été fait, selon M. Tiao, « Nous sommes dans une situation de Wait and see comme le disent les Anglais. Pour le moment, nous sommes préoccupés à apporter des réponses aux questionnements de ceux qui se posent des interrogations sur le Sénat et nous souhaitons que nous puissions, en tant qu’acteurs, parvenir à un consensus sur cette question », a mentionné le Premier ministre.


Souleymane SAWADOGO
Wendemi J. Annick KABORE (stagiaire)

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