L’Association des transporteurs burkinabè de Côte d’Ivoire (ATBCI) a organisé une conférence de presse sur la gestion du fret, le samedi 27 octobre 2018 à Ouagadougou.
Les acteurs de la chaîne de transport et des logistiques de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire dénoncent la gestion du fret, par l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF). Réunis autour de l’Association des transporteurs burkinabè de Côte d’Ivoire (ATBCI), ils ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse tenue le samedi 27 octobre 2018 à Ouagadougou. Dans sa déclaration liminaire, le représentant de l’ATBCI, Ahmed Lingani, a évoqué des préoccupations au nombre desquelles le non-respect des engagements pris par le gouvernement lors de la cérémonie d’ouverture du Forum national de la diaspora, tenu le 11 juillet dernier. « Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) dont le rôle est de faciliter le passage du fret burkinabè tant à l’export qu’à l’import travaille de manière unilatérale avec l’OTRAF », a-t-il ajouté. Selon lui, les acteurs de la chaîne de transport et des logistiques de la diaspora burkinabè se sentent exclus dans la recherche de solutions pour assurer un secteur des transports fluide. Ahmed Lingani a indiqué que l’Etat burkinabè a mis en place un comité national de réflexion sur la problématique de la gestion du fret « sans impliquer » la diaspora qui est au cœur du sujet. « Cette situation contribue à maintenir la crise au sein des acteurs et la répercussion est très perceptible sur le rendement », a-t-il déclaré. Pour ce dernier, le système qui gère cette question de souveraineté nationale est à l’origine des nombreuses crises dans le secteur du transport. Ce qui occasionne des ruptures de ravitaillements en carburant dans la province du Kadiogo. Pour le représentant des transporteurs burkinabè du Ghana, Romuald Sawadogo, il est impérieux de prendre en compte l’expertise de la diaspora dans les corridors pour une transparence dans la gestion du fret.