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Formation professionnelle et autoemploi : Job Booster promet des opportunités à 20 000 jeunes

Publié le vendredi 26 octobre 2018  |  Sidwaya
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Le projet Job Booster a signé deux conventions-cadres de partenariat avec la Maison de l’entreprise et l’Universal institutemining management (UI2M), le jeudi 25 octobre 2018 à Ouagadougou. Le but est de maximiser l’offre
de formation technique et professionnelle au profit de la jeunesse burkinabè.

Dans un contexte où le Burkina Faso enregistre plus d’un million de candidatures pour seulement 6 500 postes à pourvoir au sein de la Fonction publique, le projet Job Booster ne voit d’alternative que l’autoemploi ou la formation aux métiers industriels. C’est le leitmotiv qui a motivé la conclusion des protocoles d’accords entre la Maison de l’entreprise (ME) du Burkina Faso d’une part et l’Universal institutemining management (UI2M) d’autre part.

La signature des différentes conventions a eu lieu le jeudi 25 octobre 2018 à Ouagadougou. Le projet
Job Booster, institué sous l’égide d’un consortium d’Organisations non gouvernementales (ONG) burkinabè avec le soutien de l’ONG néerlandaise Woord en daad et la République de Norvège, s’est donnée pour credo d’offrir de meilleures chances d’employabilité à la jeunesse à travers l’autoemploi, la formation technique et professionnelle et le placement dans des entreprises. Il a une durée de quatre ans et est à sa première phase. Pour sa mise en œuvre, le projet s’est attaché les services de la ME et de l’UI2M. Selon le coordonnateur de Job Booster, Barthélemy Kaboret, il est impérieux pour le pays de revoir son paradigme de formation et maximiser l’offre de formation technique et professionnelle plutôt que l’enseignement général. Il a, notamment, soutenu que «c’est au niveau de la formation qualifiante que les jeunes disposeront très tôt d’un emploi et se formeront dans un système dual, c’est-à-dire, être en activité dans une entreprise et repartir dans un centre de formation pour améliorer leurs compétences». Pour Barthélemy Kaboret, Job Booster, avec l’appui de ses partenaires engagera une campagne de communication pour inciter les jeunes et les parents à envisager davantage l’enseignement «concret et pratique» et interviendra auprès des centres de formations ciblés pour réorganiser les curricula. «Nous avons retenu 41 centres de formation situés dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Hauts-Bassins et du Nord sur la base de leurs compétences. Sur la période des quatre années, nous avons pris le pari de réussir à former 20 000 jeunes dont 50% de garçons, 50% de filles et au moins 10% de personnes vulnérables, avec l’ambition que 15 000 d’entre eux aient accès à un emploi», a indiqué M. Kaboret.

«…de meilleures opportunités d’emploi»

Pendant la durée d’exécution de Job Boster, le responsable du projet envisage mener des actions de plaidoyer auprès des décideurs politiques afin qu’ils prennent de meilleures décisions pour la promotion de l’entrepreneuriat. Les signatures des conventions se sont déroulées en présence du coordonnateur de Woord en daad, Cees Oosterhuis. Ce dernier a émis le souhait qu’à l’issue de la première phase du projet Job Booster, la formation professionnelle soit généralisée. Le directeur général de la Maison de l’entreprise, Lancina Ki, a laissé entendre que sa structure poursuit les mêmes objectifs que Job Booster.

Celle d’aider les jeunes burkinabè à créer des entreprises viables et à contribuer de manière qualitative à la création de richesse. «Il faut, pour cela, leur apporter toute l’expertise nécessaire. La Maison de l’entreprise dispose de cette expertise en termes de formation, d’appui-conseil et d’accompagnement jusqu’au montage du plan d’affaires», a développé le responsable de la ME.
Quant au président de l’UI2M, Moumouni Séré, il a insisté sur l’orientation de son institut vers un secteur majeur de l’économie burkinabè. En s’engageant dans cette convention, l’UI2M se charge d’identifier et de transmettre les besoins de formation et d’emplois dans le secteur minier dans le cadre du projet Job Booster. Son institut est soucieux, a-t-il ajouté, de créer des conditions pour que la jeunesse burkinabè profite des opportunités d’emploi dans le domaine des mines. «Nous sommes très enthousiastes parce que nous avons un certain nombre de projets que nous allons bientôt déployer au profit de cette jeunesse», a annoncé M. Séré. Au-delà de la formation professionnelle, Job Booster prévoit développer des modules de compétences de vie au niveau des jeunes pour instaurer le leadership en eux.


Fabé Mamadou OUATTARA

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