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Lotissement au Burkina Faso : Levée partielle de la mesure de suspension

Publié le vendredi 26 octobre 2018  |  Sidwaya
Rémis
© FasoZine par DR
Rémis Fulgance Dandjinou, ministre en charge de la Communication
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Le traditionnel conseil des ministres s’est tenu le jeudi 25 octobre 2018 à Kosyam, sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Il a délibéré sur plusieurs dossiers dont la levée partielle de la mesure de suspension des lotissements au Burkina Faso.

Les opérations de lotissement pourront bientôt reprendre dans les communes du Burkina Faso à l’exception des communes à statut particulier de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Ainsi en a décidé le conseil des ministres d’hier mercredi 25 octobre 2018, selon le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Selon le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Maurice Dieudonné Bonanet, dans ces communes à statut particulier à savoir Ouagadougou et Bobo-Dioulasso où la mesure est toujours en vigueur, il est prévu la mise en place «dans un délai d’un mois, des commissions ad hoc qui iront sur le terrain pour auditer et apurer l’ensemble des irrégularités portant sur les lotissements dans les arrondissements». Il a fait ainsi allusion aux doubles attributions et aux parcelles frauduleusement acquises dans ces collectivités. Ce n’est qu’à la fin des travaux desdites commissions, a précisé le ministre Bonanet, que la mesure pourrait être levée pour les deux villes. Certaines recommandations de l’Assemblée nationale connaissent un début d’application. «Concernant le volet judiciaire, certains dossiers ont déjà été transmis à la justice où les procédures suivent leur cours et le travail des commissions vont apporter des éléments complémentaires pour une issue», a dit Maurice Dieudonné Bonanet. Toujours selon ce dernier, des sanctions sont également en cours dans l’administration contre des agents qui se sont rendus coupables, comme cela a été révélé par l’enquête parlementaire sur le foncier urbain. Des rencontres seront bientôt organisées avec la presse pour donner plus de détails sur les dossiers, foi de M. Bonanet. Au département de la sécurité, le conseil a adopté sept décrets d’application de la loi portant statut de la police nationale du Burkina Faso. Cette loi vise, selon le chef du département, Clément Pengwendé Sawadogo, à régler des préoccupations soumises par le syndicat de la police nationale notamment certaines incohérences dans les textes régissant la fonction de la police.

«Les agents de la police après leur sortie de l’école devraient obligatoirement passer par un stage probatoire, qu’ils soient nouvellement recrutés ou sur concours professionnel», a-t-il par exemple relevé. Le texte va également permettre d’harmoniser les amplitudes de la grille salariale afin de corriger les écarts d’échelons entre fonctionnaires de police. Le niveau de recrutement de la police connaît une évolution avec la nouvelle loi. «Désormais, les policiers seront recrutés avec le niveau Baccalauréat contre le Brevet d’étude du premier cycle actuellement (BEPC). Ce relèvement a été opéré en tenant compte de l’évolution du contexte national qui exige que les agents de police soient au diapason de la nouvelle donne. Ils doivent notamment maîtriser davantage les instruments en rapport avec leurs missions, les droits humains et les procédures de la police judicaire», a indiqué Clément Sawadogo. Cependant, a-t-il fait remarquer, cela n’a aucune incidence sur le niveau des policiers déjà en service qui n’accèdent à une catégorie supérieure.


Beyon Romain NEBIE
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