Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

Coopération Burkina Faso-Canada : Solidifier 56 ans de relations

Publié le jeudi 25 octobre 2018  |  Sidwaya
Accueil
© Présidence par DR
Accueil de la gouverneure générale du Canada : le président du Faso plaide pour un soutien au G5 Sahel.
Comment


Arrivée dans la nuit du 23 octobre 2018 à Ouagadougou pour une visite d’Etat de 96 heures, la Gouverneure générale du Canada, Julie Payette, a été officiellement accueillie par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, hier 24 octobre au Palais de Kosyam.

Pour son premier séjour en Afrique, la Gouverneure générale du Canada, Julie Payette, a déposé ses valises à Ouagadougou. Cet honneur fait au pays des Hommes intègres a été salué, hier mercredi 24 octobre 2018, par un « accueil des plus chaleureux ». Ainsi, il était 9h35mn lorsque Mme Payette a fait son entrée au Palais de Kosyam. Elle a été accueillie par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. S’en est suivi alors, l’intonation de l’hymne national des deux pays rythmé par 21 coups de canons « tirés selon les règles protocolaires lorsqu’un chef d’Etat ou un souverain arrive au Burkina Faso pour la première fois ». Après ce moment empreint de solennité, les deux dirigeants ont échangé en tête-à-tête pendant une cinquantaine de minutes avant de dévoiler les enjeux de cette visite d’Etat de 96 heures face à la presse. « Nous sommes ici pour entretenir et solidifier les 56 ans de relations diplomatiques qui existent entre nos deux pays », a d’emblée situé la 29e Gouverneure générale du Canada. A l’écouter, les rapports entre les deux pays sont excellents. « Mon pays est fier d’être le plus grand investisseur privé au Burkina Faso. Nous souhaitons renforcer notre coopération », a-t-elle annoncé.

« Nous sommes à vos côtés »

Ce, d’autant plus qu’elle a estimé que la planète- terre ne comporte pas de frontières quand on l’observe à 350 mètres d’altitude. Cette expérience qu’elle a menée par deux fois dans sa carrière d’astronaute, lui a permis de tirer la conclusion suivante : « Pays riches ou pauvres, nous sommes tous à bord d’un même vaisseau spatial. Il est donc essentiel que nous collaborions et que nous travaillions ensemble afin d’assurer une utilisation rationnelle et le développement des ressources, ainsi qu’un partage équitable et délibéré des richesses ». Dans ce sens, elle a fait savoir que sa délégation, composée entre autres, de parlementaires, de membres du gouvernement, d’hommes d’affaires, d’artistes et d’experts dans divers domaines, discutera pendant son séjour avec la partie burkinabè, de questions liées à la lutte contre la pauvreté, la santé, l’éducation, la science, les innovations technologiques, la sécurité … Concernant ce dernier point, Julie Payette a déploré les attaques terroristes perpétrées au pays des Hommes intègres avec leurs conséquences négatives. « Face à l’épreuve, le peuple burkinabè fait preuve de résilience et nous saluons cette grande valeur. Nous sommes à vos côtés », a-t-elle rassuré.

Le président du Faso a, pour sa part, salué cette fraternité canadienne. Pour lui, la présence de Julie Payette au Burkina Faso témoigne de la vitalité des relations entre les deux pays. « Nous apprécions cette visite, d’autant plus qu’elle s’effectue dans un contexte où le Burkina Faso, comme la sous-région, est engagé dans un combat permanent contre le terrorisme », a-t-il déclaré. Même s’il a positivement apprécié la contribution du Canada à ce combat à travers sa participation à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Roch Marc Christian Kaboré a souhaité plus. « Nous avons insisté dans nos échanges sur le fait qu’il était important que le G5 Sahel puisse aussi bénéficier de cette coopération notamment dans le domaine de la formation de nos équipes par le Canada », a-t-il soutenu.

En attendant que cette doléance trouve une réponse favorable, Julie Payette, a témoigné sa compassion envers le peuple burkinabè éprouvé par le terrorisme. La gardienne de la Constitution canadienne a, en effet, déposé une couronne de fleurs sur la stèle des victimes des attentats terroristes sur l’avenue Kwame N’Krumah.

Eliane SOME
Commentaires