Ouagadougou - La semaine nationale de la Convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences paysannes-ouest africaines (CGLTE-OA) se tient du lundi au jeudi à Ouahigouya (Nord), avec un accent particulier sur l’accès des femmes à la terre.
«La convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences paysannes-Ouest africaine (CGLTE-OA) organise pour la troisième fois année consécutive, la semaine nationale sur le foncier rural pour favoriser le droit d’accès des femmes à la terre au Burkina Faso», a affirmé le point focal de la CGLTE-OA, Rosalie Ouoba.
D’après elle, la rencontre qui se tient du 22 au 25 octobre prochain à Ouahigouya va permettre aux autorités locales et femmes rurales d’échanger sur l’accès de la gent féminine à la terre au Burkina Faso.
Elle a, par ailleurs, expliqué que la manifestation de Ouahigouya sera ponctuée par diverses activités qui sont, entre autres, une marche des femmes pour leur accès adéquat et sécurisé à la terre, un atelier sur la protection juridique des semences paysannes et une exposition de la documentation et des supports de communication de la CGLTE-OA.
«Après Kaya en 2016 (Centre-nord), Bobo-Dioulasso (Ouest) en 2017, nous organisons cette année la semaine nationale dans la cité de Naaba Kango (Ouahigouya) pour commémorer le premier anniversaire du décès du président de la Fédération nationale des groupements Naam, Bernard Lédéa Ouédraogo», a-t-elle soutenu.
Rosalie Ouoba a précisé que M. Ouédraogo a été l’un des précurseurs en matière de protection de l’environnement, de l’organisation paysanne pour un développement endogène et de l’appui aux femmes rurales.
Elle a ajouté que les femmes rurales marcheront, en direction du gouvernorat du Nord, en vue de remettre leur déclaration pour favoriser leur accès à la terre, à l’eau et aux semences au Burkina Faso.
«Nous voulons à travers notre semaine nationale de la convergence, réitérer notre détermination à défendre la cause des communautés, des femmes, des jeunes et des paysans», a indiqué Mme Ouoba.
Au Burkina Faso, l’accès des femmes aux terres est difficiles dans plusieurs localités à cause de pesanteurs sociaux et culturels.