Emprunt obligataire ’’TPBF, 6,5% 2018-2025’’ : 75 milliards de FCFA à mobiliser pour le PNDES

Publié le mardi 23 octobre 2018 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Lancement d`un emprunt obligataire par le trésor publique du Burkina Faso
Ouagadougou le Mardi 15 Mai 2018. Le trésor publique du Burkina Faso a procédé au lancement d`un emprunt obligataire

La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a lancé, le lundi 22 octobre 2018 à Ouagadougou, son emprunt obligataire public « TPBF, 6,5% 2018-2025 ». Cette opération, deuxième du genre, permettra de mobiliser 75 milliards de francs CFA pour financer des projets de développement au Burkina Faso.

Après la réussite de sa première opération en mai dernier qui a permis un taux de couverture de 124%, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a lancé, le lundi 22 octobre 2018, le deuxième Emprunt obligataire par appel public à l’épargne trésor (TPBF, 6,5% 2018-2025) au titre de l’année en cours. L’objectif est de mobiliser 75 milliards de francs CFA au profit du Trésor public, afin de financer des projets porteurs inscrits dans le Plan national de développement économique et social (PNDES). Le prix d’émission de la présente opération est de 10 000 F CFA soit 7 500 000 obligations émises. La durée de l’émission est de sept ans avec deux ans de différé. Avec un taux d’intérêt annuel de 6,5%, les intérêts seront payables semestriellement à partir de la date de jouissance des titres.
Les personnes intéressées et résidant dans les pays- membres de l’UEMOA ont jusqu’au 8 novembre 2018 pour souscrire. « Le gouvernement a besoin de ressources internes et exceptionnelles pour faire face à l’ensemble des besoins de l’Etat. L’emprunt que nous venons de lancer fait partie des ressources exceptionnelles mises à contribution pour le financement des projets de l’Etat », a expliqué le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Célestin Santéré Sanon. Pour la présente, il dit nourrir l’espoir qu’elle va réussir au regard de l’expérience du partenaire qu’est la Société burkinabè d’intermédiation financière (SBIF), chef de file. En effet, cette société est chargée de structurer et réaliser cet emprunt, mais aussi introduire les obligations au compartiment obligataire de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Il a par ailleurs rassuré les souscripteurs que les remboursements seront faits à bonne date. « Nous comptons sur une intervention des assurances, des banques et des particuliers pour pouvoir mobiliser assez de ressources pour financer le PNDES. Dans tous les pays de l’UEMOA et même en dehors, cette opération va faire l’objet de large diffusion pour amener les uns et les autres à investir », a souligné le directeur général de la SBIF, Alexis Lourgo.

Joseph HARO

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