Lutte contre les Mutilations génitales féminines : A Ouaga, les acteurs bandent davantage les muscles

Publié le mardi 23 octobre 2018 | aOuaga.com

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« Galvaniser les actions politiques en faveur de l’élimination des Mutilations génitales féminines ». Sous ce thème se tient du 22 octobre au 25 octobre 2018 à Ouagadougou une conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines (MGF). Organisée par l’Union africaine en collaboration avec les Nations unies

«Galvaniser les actions politiques en faveur de l’élimination des Mutilations génitales féminines ». Sous ce thème se tient du 22 octobre au 25 octobre 2018 à Ouagadougou une conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines (MGF). Organisée par l’Union africaine en collaboration avec les Nations unies, cette rencontre de haut niveau vise une élimination de cette forme de violence à l’égard des filles et des femmes en Afrique d’ici à 2030.

200 millions de victimes dans le monde dont 50 millions en Afrique. Au Burkina, en 2015 le taux de prévalence était de 11,3% pour les enfants de 0-14 ans et 67,6% pour la tranche de 15-49 ans. Ces chiffres effarants attestent combien l’excision, c’est de ça qu’il s’agit, a la peau dure en Afrique en général et au Burkina en particulier. En effet, les multiples actions de lutte n’ont pas encore parvenues à mettre fin à cette horrible violence faite aux femmes et aux filles. Mais ce n’est pas pour autant que les acteurs vont baisser les bras. Au contraire les muscles ne font que se bander contre cette pratique néfaste dont les inconvénients ne sont plus à démontrer. La dernière action en date, celle de l’Union africaine qui, en collaboration avec les Nations unies, organise du 22 au 25 octobre 2018 une conférence internationale sur les MGF au Burkina Faso. Placée sous la présidence du président, Roch Marc Christian Kaboré, cette rencontre de haut niveau a pour objectif de stimuler les politiques et l’action politique en faveur de l’accélération de l’élimination des MGF d’ici à 2030. Les participants, au nombre de 200, venus de divers horizons, soit de 38 pays, vont s’atteler au cours de ces 96h d’échanges à trouver de nouvelles stratégies, plus efficaces, contre ce grand mal. Ils devront élaborer une feuille de route multisectorielle quinquennale pour l’atteinte de l’objectif zéro mutilation d’ici à 2030. « L’ampleur et les conséquences des MGF restent un problème actuel de droit, de santé publique, de dignité humaine et de discrimination basée sur le sexe», a relevé la ministre de l’Action sociale et de la famille, Laurence Marchal Ilboudo qui s’exprimait au nom du Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a présidé l’ouverture des travaux. Le chef du gouvernement a ainsi donné le ton pour des réflexions propices sur les MGF. Les grandes conclusions de ces travaux sont attendues mardi après-midi.

Halima K

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