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Burkina Faso : de "lourdes menaces" pèsent sur le traitement journalistique dans le contexte du terrorisme (ministre)

Publié le vendredi 19 octobre 2018  |  Xinhua
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Rémi Dandjinou, ministre de la communication et des relations avec le Parlement
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De "lourdes menaces" pèsent sur le traitement journalistique au Burkina Faso des questions sécuritaires marquées par la montée du terrorisme, s'est inquiété vendredi le ministre de la Communication Remis Dandjinou.

"Des voix se sont élevées ces dernières années pour relever les lourdes menaces qui pèsent sur le traitement journalistique éprouvé par l'extrémisme violent et sur la profusion des sources d'information douteuses", a-t-il déclaré dans un message publié à l'occasion de la journée nationale de la liberté de presse sous le thème : "Terrorisme et accès à l'information".

Ces inquiétudes ont été confirmées par une étude menée en 2017, dans la région du Sahel, confirmant l'enracinement de l'influence de l'extrémisme violent sur les radiodiffusions dans cette zone, a ajouté le ministre, qui a rappelé que cette étude soulignait la prégnance et la permanence des menaces extrémistes sur le personnel de médias enquêtés.

"Il importe que chaque homme et femme de média s'interroge sur sa responsabilité dans la quête de stratégies idoines pour faire face à cette situation où l'exercice de la profession est entravé et où la liberté d'informer et le droit à l'information sont violés", a-t-il dit.

Le ministre a appelé les acteurs des médias et les citoyens actifs sur les réseaux sociaux, œuvrent à "ne pas tomber dans le jeu des terroristes dont le funeste projet de déstabilisation des Etats passe par l'apologie de la violence et la démoralisation des populations afin qu'elles perdent confiance en nos valeurs démocratiques".

Pour lui, il est indéniable que souvent les mots employés, les faits rapportés, les images diffusées, favorisent moins une information saine qu'ils ne servent la quête de sensationnalisme, de course à l'audience comme le souligne l'UNESCO, dans son Manuel des journalistes sur les médias face au terrorisme.

Le gouvernement burkinabè continuera de jouer sa partition afin que la sécurité nationale et celle des journalistes, dans l'exercice de leur profession, soient préservées, selon les exigences de la paix et de l'intégrité du territoire, a-t-il assuré.

Le Burkina Faso, est confronté depuis 2015 à la montée de l'insécurité et des attaques terroristes sur son territoire qui ont fait plus de 230 morts depuis cette date, selon les autorités. Ces événements contraignent à plus de responsabilités dans le traitement et la diffusion des informations liées au terrorisme, a conclu M. Dandjinou.
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