Ouagadougou, 18 oct 2018 (AFP) - Un gendarme burkinabè a été tué et trois blessés dans la nuit de mercredi à jeudi au cours de l'attaque de la brigade territoriale de Barani, localité de l'ouest du Burkina Faso, a-t-on appris de sources concordantes.
"Des individus armés non encore identifiés ont ouvert le feu mercredi au environs de 21h00, sur la brigade de gendarmerie de Barani", dans la région de la Boucle du Mouhoun, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire.
"Un gendarme a été tué et trois autres blessés dont deux grièvement", a indiqué cette source. Un des assaillants a été abattu.
Selon un responsable local, qui a confirmé l'attaque, les deux blessés ont été transportés au centre médical de Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun.
Mercredi, la gendarmerie de Sidéradougou, à 65 km de Banfora, dans l'ouest du pays, proche de la frontière ivoirienne, avait été attaquée par des individus armés non identifiés, sans faire de victimes.
Dans la même nuit, un conseiller municipal à Sonan, dans le Sahel burkinabè, a été abattu par des individus circulant à motos qui ont pris la fuite en direction de la frontière malienne, selon des sources sécuritaires.
Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.
Le Nord et l'Est sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.
Le 26 septembre, huit soldats avaient perdu la vie en sautant sur un engin explosif artisanal, dans le Nord, près de Djibo.
Selon un bilan officiel établi mi-septembre, les attaques islamistes ont fait 118 morts: 70 civils et 48 membres des services de sécurité.
ab/ck/jh