La coordination des organisations et associations féminines de Ouagadougou a animé une conférence de presse dans l’après-midi du 17 octobre 2018 à la Maison de la femme de Ouagadougou. Objectif : faire le bilan de la marche organisée le 11 octobre dernier et annoncer les perspectives après la marche.
Visiblement, la coordination des organisations et associations féminines de Ouagadougou est satisfaite de la marche qu’elle a organisée le 11 octobre dernier. Un succès, selon Arlète Lankoandé, coordonnatrice nationale des associations féminines du Burkina Faso. Quel est le montant collecté au terme de la marche, veut savoir un journaliste ? La coordonnatrice veut taire le montant par souci de discrétion, mais finit par en parler. Au bilan, à l’issue de la marche de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), la coordination des organisations et associations féminines a pu collecter la somme de 5 000 000 de F CFA au profit des FDS, confie-t-elle. Elle indique au passage ceci : « On ne s’est pas saigné pour organiser la marche ». Cela pour dire que la mobilisation était spontanée, la marche a emporté l’adhésion d’une foultitude de personnes, volontiers, et les gens y ont adhéré en y apportant à cœur joie leurs contributions, à l’entendre. A la question de savoir combien de personnes la marche a mobilisé, la coordonnatrice dit ne pas pouvoir donner un nombre exact, mais précise que la marche a fait l’objet d’un appel lancé aux femmes de tous bords politiques et religieux, sans distinction. A entendre la coordonnatrice nationale, Arlète Lankoandé, des marches de soutien aux FDS sont projetées dans d’autres localités ou régions, y compris dans les zones comme le Sahel ou l’Est. Comment allez-vous vous y prendre, notamment dans les zones « périlleuses » comme le Sahel ou la région de l’Est, veut comprendre un autre journaliste ? La coordination discutera de cela avec les responsables des organisations et associations féminines locales, laisse comprendre Arlète Lankoandé. A quoi faut-il s’attendre après toutes ces marches de soutien ? Pour la coordonnatrice, on doit maintenir la dynamique de la collaboration des populations avec les FDS dans la lutte contre le terrorisme. A cet effet, toute personne suspecte dans la cité devrait être systématiquement dénoncée par les populations, cela pour aider les FDS à lutter contre le terrorisme, se convainc-t-elle. Croyez-vous à la fin du terrorisme au Burkina ? A cette question des journalistes, Arlète Lankoandé répond par l’affirmative, étant donné que FDS et populations ne baisseront jamais les bras contre le phénomène du terrorisme. Pour Ladi Aïchata Yaldia, coordonnatrice des associations féminines de l’arrondissement 8 de Ouagadougou, « Dieu console toujours celui qui fonde son espoir en lui » et le peuple burkinabè, à son avis, dans sa détermination à lutter contre le terrorisme, invoque toujours le secours de Dieu.