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Télévision numérique de terre au Burkina: le non-paiement des redevances pose problème (ministre)

Publié le jeudi 18 octobre 2018  |  AIB
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© Autre presse par Dr
Remis Fulgance Dandjinou, le ministre en charge de la communication
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Ouagadougou - Le ministre en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, a avoué mardi, que la question de la redevance à payer par les éditeurs privés est très «délicate» au regard du caractère sensible des médias, renseigne le journal public " Sidwaya".

«Si aujourd’hui, une télévision ne peut pas émettre, parce que la redevance est trop importante, cela va poser problème parce que c’est un média qui fermerait et ce sera une tâche sur l’espace audiovisuel burkinabè», renseigne le quotidien public, qui cite les propos du ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou.

M. Dandjinou s’exprimait mardi, lorsque le comité de pilotage de la Télévision terrestre numérique (TNT) est allé faire le bilan de la mise en œuvre de cette technologie au chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, après près de dix mois de son lancement officiel.

Selon Sidwaya, le débat (sur la redevance à payer par les éditeurs privés) a été renvoyé à fin octobre pour mûrir la réflexion sur le sujet.

La même source informe que Rémis Fulgance Dandjinou a assuré que les éditeurs privés vont payer une contrepartie dans les jours à venir, car selon lui, cela y va de la survie de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).

«Il est illusoire de croire que les éditeurs privés ne vont pas payer. Ils doivent payer pour que la SBT ne soit pas une entreprise qui fonctionne à perte. Il y a certes, la part que l’Etat doit verser, mais il y a aussi celle que les éditeurs privés doivent apporter pour ne pas que l’entreprise roule à perte», a-t-il déclaré.

Selon toujours Sidwaya, il est ressorti de ce bilan que sur les 35 sites prévus, 29 sont opérationnels pendant que deux autres attendent des connexions avec l’électricité.

Quant aux quatre autres restants, ils ont des difficultés qui, aux dires de M. Dandjinou, sont liées à la situation sécuritaire du pays et aux retards dans la mise à disposition des parcelles, poursuit le journal.

A l’instar de plusieurs pays de la sous-région, le Burkina Faso avait fixé le basculement vers la Télévision numérique de terre (TNT) au 17 juin 2015 par l’Union internationale des télécommunications.

Mais, pour plusieurs raisons, ce rendez-vous n’a été respecté. Par la suite, plusieurs autres dates comme le 7 octobre 2017, ont été fixées, sans que l’on ne puisse tenir le pari. C’est finalement en décembre 2017 que la TNT a été finalement lancée au Burkina Faso.


fo/no/ak
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