L’enregistrement des naissances, l’établissement des casiers judiciaires et autres pièces d’état civil sont des documents dont l’archivage mérite d’être informatisé aujourd’hui.
Les registres d’état civil sont très souvent mal tenus et mal conservés. Dans les zones rurales, ils sont détruits par des termites car le cadre d’entrepôt est mal entretenu.
Le Burkina étant en train de faire des progrès dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, il est impérieux de réfléchir sur l’informatisation de ces prestations de services.
On pourrait, par exemple, mettre à contribution le matériel qui a servi à réaliser l’enrôlement biométrique, au lieu de l’entreposer pendant une longue durée, ce qui pourrait avoir un effet sur ces machines car un appareil informatique déposé pendant longtemps sans être utilisé et entretenu pourrait être endommagé.
C’est donc un clin d’œil en direction du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) et du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN) en partenariat avec la CENI pour mener une réflexion conjointe pour rendre ces machines chèrement acquises, utiles en période non électorale.