L’Association jeunesse du secteur informel/ Burkina Faso (AJSI/BF), a organisé une assemblée générale extraordinaire le mercredi 14 août 2013 à Ouagadougou. Elle a été parrainée par le directeur du Centre des gestions agrées (CGA), Boukary Sawadogo.
« Secteur informel et communalisation intégrale », c’est sur ce thème que l’Association jeunesse du secteur informel (AJSI/BF) a tenu son assemblée générale extraordinaire, le mercredi, 14 août 2013 à Ouagadougou. Pour son président, Seydou Zangré, l’objectif de la rencontre a été d’élaborer le programme des activités de l’association et de présenter le projet de renforcement des capacités des acteurs du secteur informel dans le processus de décentralisation. Des activités, qui selon lui, visent à informer et à sensibiliser les membres de l’association dans le but d’apporter des solutions aux difficultés rencontrées. « C’est la raison pour laquelle nous avons invité la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à nous entretenir de l’assurance et nous premettre de préparer l’avenirr informel. Cela afin que le secteur puisse avoir un accompagnement par le pouvoir public et les institutions pour préparer l’avenir », a précisé Seydou Zangré.
Selon le directeur du Centre des gestions agrées (CGA), Boukary Sawadogo, une telle activité permet aux associations d’avoir une certaine légitimité et une reconnaissance vis-à-vis des institutions et de l’ensemble des acteurs du développement qui travaillent pour elles. « Pendant longtemps, ces acteurs ont été mis en marge des préoccupations d’organisation de développement, alors que mieux ils sont organisés, plus on a des résultats intéressants », a-t-il indiqué.
Le représentant du ministre en charge de la Formation professionnelle, Frédéric Kaboré, a expliqué que le thème de cette assemblée générale vient rappeler la place de ce secteur dans les mutations socioéconomiques en cours au Burkina Faso. Ces mutations, selon lui, visent à donner plus d’initiatives aux collectivités territoriales pour l’amélioration de la qualité des services publics.
Cependant, a-t-il souligné, le renforcement des capacités des acteurs non étatiques dont les associations, l’intensification de la concertation inter-acteurs et la mise en place au niveau local d’un environnement propice à l’émergence des activités économiques, restent des défis à relever. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à des échanges fructueux afin de renforcer les contributions du secteur informel au processus de communalisation intégrale.