Le Mouvement populaire des jeunes (MPJ) a tenu une conférence de presse le 15 août 2012 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO). L’enrôlement biométrique, la célébration du 11-Décembre 2012 à Koudougou et la crise malienne ont été les points saillants de cette conférence animée par le secrétaire exécutif national du mouvement, Pascal Zaïda.
Selon les organisateurs, le Mouvement populaire des jeunes a pour coutume d’apporter en avance, sa vision sur l’évolution de la vie sociopolitique nationale et sous-régionale. Même si sur certains points, la vision du mouvement vient un peu tardivement, il a tenu tout de même à exposer sa position aux journalistes. Sur les trois axes qui ont animé la conférence, celui relatif au prolongement de deux semaines de l’enrôlement biométrique et l’extension des élections couplées sur 48h ont été le poumon des discussions entre les journalistes et les animateurs. En effet, l’enrôlement biométrique s’achève officiellement le 16 août prochain dans la zone quatre. Mais selon le secrétaire exécutif national, Pascal Zaïda, il manque seulement une volonté politique sinon rien n’est impossible. Pour lui, l’enrôlement « s’est vu entacher d’erreurs et de difficultés techniques, de l’inaccessibilité de certaines zones, etc. ». C’est pourquoi le mouvement demande un prolongement de deux semaines afin de permettre à tous de se faire enrôler. Après l’enrôlement biométrique, l’animateur de la conférence a fait une prolongation vers les élections du 2 décembre 2012. Tout en sollicitant le maintien de ladite date, le mouvement interpelle la CENI sur la nécessité « d’étendre les élections sur 48h avec le maintien des 2 urnes ou laisser les 24h, et dans ce cas, une seule urne et un bulletin suffisent ». Pour les organisateurs, cela permettra d’éviter la remise en cause de tout le processus et des contestations tous azimuts. Cette année, c’est Koudougou qui accueille les festivités du 11-Décembre et Pascal Zaida lui-même, fils de la localité, en profite pour demander au gouvernement d’inscrire sur la liste des dépenses des investissements, le budget du redémarrage des activités de Faso Tex qui ne coûte que 5 millards de F CFA. Actualité oblige, le mouvement populaire des jeunes s’inquiète de la crise malienne et de ses éventuelles conséquences pour notre pays. Il demande donc au médiateur de mettre tout en œuvre pour que la paix revienne au Mali afin de préserver la stabilité au Burkina Faso. Le MPJ rejette l’option militaire qu’envisage la communauté internationale pour éviter le massacre de la population civile. Selon l’animateur, il faut privilégier la médiation car, médiation et armes ne dansent pas le tango.
