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Luc Adolphe Tiao : «Suspendre le Sénat? Dans quel sens?»
Publié le dimanche 18 aout 2013   |  FasoZine


Activité
© Sidwaya par DR
Activité gouvernementale : mise en place d’une Assurance maladie universelle par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao
Mardi 9 avril 2013. Ouagadougou. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé, les concertations sectorielles et régionales sur la mise en place d’une Assurance maladie universelle (AMU) couplée avec le développement des mutuelles sociales au Burkina


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Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a ouvert ce vendredi 16 août 2013 à Ouagadougou, les travaux de la session extraordinaire du comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des reformes consensuelles. Les participants devraient faire un rapport au chef de l’Etat sur le processus de mise en œuvre du Sénat. A cette occasion, le chef de l‘exécutif a précisé que le chef de l’État n’a pas demandé la suspension de la mise en œuvre du sénat.


«Non ! Suspendre le Sénat dans quel sens? On va attendre à la fin de ce mois, lorsque le comité mis en place fera ses observations. A ce moment, nous sauront quelle est la décision qui sera prise». Voilà ce qu’à laissé entendre le Premier ministre lorsqu’il a été interpellé sur la prétendue décision de Blaise Compaoré de suspendre le processus de mise en œuvre du Sénat. Selon Luc Adolphe Tiao, c’est sur la base du consensus qui a été dégagé lors du Conseil consultatif sur les réformes politiques et des assises nationales que le président Blaise Compaoré a engagé son gouvernement à mettre en place le Sénat.

Mais dans la mise en place de ce Sénat, il y a eu certains questionnements et divergences, surtout de la part des acteurs qui y avait pris part. C’est pourquoi selon lui, le président du Faso a souhaité qu’ils puissent se réunir pour revoir les questions qui font l’objet de polémiques en vue d’apporter des solutions. A l’heure actuelle, a indiqué M. Tiao, «je ne peux pas m’avancer pour vous dire si le Sénat sera ou ne sera pas». Selon lui, le gouvernement est actuellement dans une situation de «wait and see».

Le chef du gouvernement a aussi expliqué que dans tous les cas, «le chef de l’État n’impose rien». Il a souhaité qu’à la sortie de cette rencontre, il puisse y avoir «des propositions qui permettront à notre pays de pouvoir avancer et renforcer son système institutionnel» car d’après lui, «c’est dans l’intérêt de notre pays, et dans le sens de renforcer le débat démocratique», que l’idée du Sénat a été émise par le chef de l’État dans son programme politique.

«Une catastrophe que de ne pas mettre en place le Sénat»

Les journalistes n’ont donc pas été autorisés à mettre le pied dans la salle de conférence de Ouaga 2000 où se tenait cette rencontre. Mais Maxime Kaboré, président du Parti indépendant du Burkina, participant à cette session extraordinaire, a révélé que le mercredi 21 août, ils remettront leur rapport au ministère chargée des Réformes politiques.

Après se tiendra une autre rencontre pour discuter de l’ensemble des propositions. Il a souligné que «nous travaillons dans une ambiance de sérénité, mais aussi de gravité car c’est un moment assez important pour la vie de la nation». M. Kaboré a expliqué que ceux qui ont pensé que le chef de l’Etat voulait supprimer le Sénat se trompent. A l’en croire, il s’agit, à travers cette rencontre, de voir comment aplanir les divergences, puisqu’il y a des composantes qui estiment que la monture actuelle n’était pas celle qui les avait emmené à marquer leur accord pour la création de l’institution.

Du reste, Maxime Kaboré a laissé entendre qu’il sera même «grave de ne pas mettre en place le Sénat. Ce sera une catastrophe». Selon lui, ce n’est pas parce qu’une «minorité de gens vocifèrent, qu’il faut se laisser dicter les choses» car «la grande majorité de ceux qui crient, sont les intellectuels. Ils sont minoritaires et en plus ils ne votent pas».

Pour sa part, Issa Balima, de l’Union des forces centristes, dit être conscient qu’il faut sortir de cette rencontre avec des conclusions qui apportent un plus à la paix et à la concorde. «Il faut que tout le monde ait à l’esprit qu’on doit sortir avec un Burkina qui gagne et non pas à chercher à proclamer la victoire d’un camp».
Le comité a jusqu’à la fin de ce mois d’août 2013 pour remettre son rapport au Président du Faso.

Inoussa OUÉDRAOGO (Collaborateur)

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