De 1987 à nos jours, un quart de siècle. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais rien n’a réussi à faire céder la digue de l’histoire. Bien au contraire. Sankara, héros du panafricanisme, réapparaît en image et en parole, chez les jeunes Burkinabè, chez les Africains de la nouvelle génération.
Les effigies du père de la révolution burkinabè circulent plus que jamais, à la faveur des marches organisées par l’opposition politique contre le sénat. Les jeunes, qui, pour la grande partie, n’ont pas connu Sankara, ont tout de même appris de l’homme : son discours et ses actions sur l’autonomie et l’indépendance réelles de l’Afrique, son dévouement pour son peuple, et, plus loin, son sacrifice suprême. Affiches ou autocollants de Sankara sur les engins, les murs de kiosques, les lieux publics, sur les écrans de téléphones, les réseaux sociaux, bref : L’image du père de la Révolution revient au galop.... suite de l'article sur Autre presse