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Sidwaya N° 8437 du 16/8/2013

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Réformes politiques : le Premier ministre attend les observations du Comité de suivi
Publié le samedi 17 aout 2013   |  Sidwaya


4e
© Sidwaya par DR
4e congrès de l’Association professionnelle des secrétaires du Burkina présidé par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao.


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Conformément aux instructions du président du Faso, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a lancé, le 16 août 2013 à Ouagadougou, les travaux du Comité de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des réformes politiques consensuelles. Le Comité devra remettre, au plus tard, à la fin du mois d’août, un rapport d’étape circonstancié sur le processus d’opérationnalisation du Sénat. Après le lancement des travaux, M. Tiao a décliné à la presse les missions du comité de suivi.

Luc Adolphe Tiao (LAT) : Il s’agit de ramener la question du Sénat devant les structures et parties prenantes qui l’avaient adopté, de façon consensuelle, l’année dernière. Le Sénat fait partie des points consensuels du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). A la mise en place du Sénat, vous avez suivi certains questionnements et divergences, surtout en ce qui concerne les acteurs de ce consensus. Et le chef de l’Etat n’impose rien. C’est sur la base de ce consensus qu’il a engagé le gouvernement à mettre en place le Sénat. Comme il y a des questionnements, essentiellement au sein de cette partie des acteurs, et aussi des autres, au plan national, il a souhaité que nous puissions nous revoir, avec le comité de suivi, pour revoir les questions qui sont vraiment l’objet de division, et voir dans quelles mesures on peut apporter des solutions. Je ne peux pas présager de ce que dira le comité de suivi, puisque je n’en suis pas membre. En tout cas, nous souhaitons simplement qu’il puisse avoir des propositions qui permettront à notre pays de continuer, d’avancer, de renforcer son système institutionnel. Cela, parce que c’est dans le sens de renforcer le débat démocratique, les institutions de notre pays que l’idée du Sénat a été émise par le chef de l’Etat, dans son programme politique.


La déclaration du chef de l’Etat suspend-elle la mise en place du Sénat ?

L.A.T : Suspendre dans quel sens ? On va attendre à la fin de ce mois. Quand le comité fera ses observations, en ce moment-là, nous saurons quelle est la décision qui sera prise. Mais à l’heure actuelle, je ne peux pas m’avancer pour vous dire que c’est dans tel ou tel sens que le Sénat va être ou ne sera pas.


La désignation des membres peut-elle se poursuivre normalement ?


L.A.T : Je pense que l’essentiel a déjà été fait. Nous sommes dans une situation de « Wait and see » comme le disent les Anglais. Pour le moment, nous sommes préoccupés pour apporter des réponses aux questionnements de ceux qui se posent des interrogations sur le Sénat et nous souhaitons que nous puissions, en tant qu’acteurs, parvenir à un consensus sur cette question.

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