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Situation sécuritaire: Une organisation de la société civile appelle à la réconciliation nationale

Publié le vendredi 12 octobre 2018  |  AIB
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Ouagadougou - La Convention des organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections (CODEL) a appelé jeudi, les burkinabè à accélérer le processus de réconciliation nationale pour répondre aux problèmes d’insécurité du pays.

«La CODER estime que l’accélération du processus de réconciliation pourrait contribuer d’une manière ou d’une autre à apaiser les cœurs et peut-être permettre la mobilisation efficace de tous pour résoudre les problèmes d’insécurité», a indiqué le vice-président du CODEL, Daniel Da Hien.

M. Hien s’exprimait jeudi à Ouagadougou au cours d’une conférence sur la situation nationale.

La convention a exhorté le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, à faire de la réconciliation nationale, sa principale priorité et de résoudre le problème des policiers et militaires radiés en 2011 par l’ancien régime.

Par la même occasion, elle a invité le gouvernement à renforcer de toute urgence les équipements et la formation des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour leur permettre de venir à bout du terrorisme au Burkina Faso.

«La cohésion et la paix dans une famille dépend fortement du leadership du chef de famille», a soutenu M. Hien.

Il a demandé également aux autorités de trouver des approches de collaboration entre FDS et population civile tout en respectant les droits des citoyens.

En plus de la crise sécuritaire, la CODEL a échangé sur les réformes électorales qui vont permettre des processus électoraux justes et équitables dans le pays.

«Toutes les dispositions doivent être prises pour permettre à tout burkinabè qui le désire de pouvoir voter. Qu’il soit de l’intérieur ou de l’extérieur», a souligné les animateurs de la CODEL.

La convention a aussi regretté la révision du quota genre en faveur d’une plus grande représentativité des femmes en politique, qui n’a pas pu être traitée lors de la revue des textes.

La CODEL dit être favorable à un vote de la constitution par l’Assemblée nationale sur la tenue ou non d’un référendum en 2019, en vue d’économiser des ressources nécessaires pour les populations et d’éviter de les exposer dans cette période d’insécurité.

Créée le 3 juillet 2015, la CODEL s’investit dans le processus de renforcement de l’Etat de droit et sert d’interface entre les citoyens et l’Etat.

Agence d’information du Burkina

vc/no/ak
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