Burkina Faso: le gouvernement promet d’assurer la sécurité des écoles dans les zones d’attaques terroristes

Publié le jeudi 11 octobre 2018 | Xinhua

© Autre presse par DR
Remis Fulgence Dandjinou, Ministre de la communication porte-parole du gouvernement

L'Etat burkinabè "fera tout" pour assurer la sécurité des acteurs de l'éducation et des infrastructures, notamment dans les zones de l'est, du nord et dans le Sahel burkinabè, où les attaques terroristes sont récurrentes, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Remis Dandjounou.

"Dans les régions de l'est, du nord et du Sahel, nous ferrons en sorte que l'école continue. Les acteurs feront tout pour assurer la sécurité", a indiqué M. Dandjounou, à l'issue du conseil des ministres.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015, à la montée de l'insécurité et des attaques terroristes sur son territoire qui ont fait plus de 230 morts depuis cette date selon les autorités.

Jusque là limitée dans la partie nord du pays, la menace terroriste s'est progressivement étendue vers d'autres régions notamment le Sud-Ouest et l'Est qui font frontière respectivement avec la Côte d'Ivoire et le Ghana d'une part, et avec le Niger, le Benin et le Togo d'autre part.

S'exprimant en fin septembre à la 73ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry a indiqué qu'en plus de s'attaquer aux symboles de l'Etat, aux forces de défense et de sécurité, les terroristes s'en prennent à des civils, des élèves et des enseignants.

En 2018, plus de 520 établissements scolaires burkinabès ont été fermés, soit près de 56 000 élèves privés de leur droit à l'éducation du fait de la menace terroriste, a-t-il noté.

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