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Burkina Faso: la société civile dénonce le "silence" de la communauté internationale face au terrorisme au pays

Publié le jeudi 11 octobre 2018  |  Xinhua
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© aOuaga.com par A.O
Le comité de pilotage de l`Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) du Burkina a animé une conférence de presse le 10 mars 2016 à Ouagadougou pour présenter son rapport 2013. Photo : Jonas Hien, représentant du président du comité de pilotage
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Le Conseil national des organisations de la société civile burkinabè a dénoncé dans un communiqué, le "silence" de la communauté internationale face à la recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso.

"Le Conseil national des organisations de la société civile regrette avec étonnement, un silence de la communauté internationale, notamment la CEDEAO, l’Union africaine et l’UEMOA, face aux rudes épreuves auxquelles le peuple burkinabè est actuellement confronté", a déclaré dans un communiqué son président Jonas Hien.

Le Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso qui regroupe plusieurs associations, réaffirme son "soutien total" au gouvernement du Burkina Faso et l’encourage à redoubler d’efforts "avec nos vaillantes forces de défense et de sécurité pour plus d’efficacité face à la guerre qui nous est imposée".

Il réitère également son "soutien sans faille" aux forces de défense et de sécurité et leur demande une fois de plus d’être fortes au plan moral, a souligné M. Hien pour qui, l’objectif des auteurs des attaques "est de monter le peuple burkinabè dans toutes ses composantes contre le pouvoir en place afin de faciliter la réalisation de leurs objectifs".

"C’est pourquoi, le peuple burkinabè doit comprendre que les seuls moments qui unissent un peuple en bloc autour de leurs dirigeants sont les moments de guerres contre son pays, quelles que soient nos inimitiés et divergences", a-t-il ajouté.

Le Conseil appelle donc le peuple burkinabè à "faire corps" avec le gouvernement en place et les forces de défense et de sécurité face à "l’ennemi commun".

"Nulle part au monde on a vaincu un peuple. Nous devons donc faire bloc pour faire échec à cette guerre injuste contre notre peuple", a dit Jonas Hien.

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une recrudescence d’attaques terroristes sur l’ensemble de son territoire. Les autorités ont récemment indiqué qu’elles avaient fait près de 230 morts en trois ans parmi les forces de l’ordre et les civils.

Cette situation commence à susciter de nombreuses réactions dans les milieux politiques et associatifs.
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