Burkina Faso : une marche de soutien à l’armée prévue jeudi pour lutter contre le terrorisme

Publié le mercredi 10 octobre 2018 | Xinhua

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Présentation de vœux 2018 : les femmes du Burkina communient avec Madame Sika Kaboré
Vendredi 19 janvier 2018.Ouagadougou.Les représentantes des différentes couches socio-professionnelles venues des 45 provinces du pays ont communié avec Madame Sika Kaboré, épouse de Son Excellence Monsieur le Président du Faso à la faveur d’une cérémonie de présentation de vœux.

Des associations féminines du Burkina Faso ont annoncé mardi une marche de soutien aux forces de défense et de sécurité, prévue jeudi prochain à Ouagadougou, dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs régions du pays.

"Face à cette situation difficile que traverse notre pays, nous, femmes, épouses, mères et filles organisées dans nos différentes associations organisons une marche pacifique le jeudi 11 octobre 2018 à 15H00 pour apporter notre soutien inconditionnel à nos fils, éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) nationales pour leur patriotisme, leur courage, leur détermination à défendre leur peuple et l'intégrité territoriale", lit-on dans une déclaration publiée mardi.

Dans cette déclaration, les femmes appellent les autorités à "prendre toutes les mesures idoines et conséquentes contre toute personne et/ou organisation impliquées dans ces attaques".

Elles appellent aussi à "un effort de guerre et une unité d'action nationale, un consensus national sur les revendications corporatives et socio-politiques pour un apaisement du climat social et économique afin de permettre d'injecter le maximum de ressources dans la lutte contre ce vil et lâche ennemi".

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une recrudescence d'attaques terroristes sur l'ensemble de son territoire. Les autorités ont récemment indiqué qu'elles avaient fait près de 230 morts en trois ans parmi les forces de l'ordre et les civils.

Cette situation commence à susciter de nombreuses réactions dans les milieux politiques et associatifs. Fin septembre, des milliers de burkinabè sont descendus dans les rues de Ouagadougou, pour dénoncer le "laxisme" du gouvernement face à la montée des actes terroristes.

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