L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a reçu, le mardi 9 octobre 2018 à Ouagadougou à son siège, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry.
Les divergences liées aux différentes innovations introduites par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), notamment le recensement électoral en vue de l’organisation des prochaines consultations (référendum et présidentielle) ont conduit le président de la Commission, Newton Ahmed Barry, à se rendre au siège de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) pour s’entretenir avec ses premiers responsables. En l’absence du président Zéphirin Diabré, c’est le 2e vice-président du parti, Adama Sosso et quelques autres membres influents du «parti du lion» qui ont échangé avec la délégation de la CENI. Après trois (3) heures d’entretien à huis clos, Adama Sosso a confié à la presse que cette visite a permis de lever les zones d’ombre qui subsistaient sur certaines questions. «Vu que nous avons tous le même intérêt qui est le bien-être général, nous nous engageons à soutenir la CENI dans la bonne marche des élections qu’elles soient référendaire ou présidentielle», a-t-il poursuivi. A entendre M. Sosso, l’expérience de la fiabilité de la liste électorale sera vécue avec les élections référendaires qui permettront de voir si toutes les dispositions mises en place pour toucher un maximum de personnes sont effectives. «Après cela, s’il y a lieu de faire des corrections, nous le ferons tous ensemble», a-t-il précisé. Pour le 2e vice-président de l’UPC, les rapports de force ne sont pas les meilleures solutions à envisager en matière de scrutins, surtout quand il s’agit d’élection présidentielle. Adama Sosso a toutefois fait savoir que le fait que l’UPC s’engage à accompagner la CENI dans cette démarche, ne doit en aucun cas laisser croire que le «parti du lion» est d’accord avec le nouveau Code électoral.