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Taxe de prélèvement d’eau : Les usagers bientôt soumis à la règlementation

Publié le mardi 9 octobre 2018  |  Sidwaya
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La direction régionale de l’Eau et de l’Assainissement du Centre-Sud a échangé avec les usagers de l’eau de la localité, les 4 et 5 octobre 2018 à Manga, sur la taxe de prélèvement de l’eau brute pour les activités agricoles, pastorales, piscicoles, aquacoles et sylvicoles.

La bonne gestion de l’eau et des ressources en eau est une préoccupation majeure pour le gouvernement. Pour relever le défi, il a été institué, en 2009, une taxe parafiscale sur la base des principes «préleveur-payeur» et «pollueur-payeur». Ladite taxe, encore appelée «Contribution financière en matière d’Eau (CFE)» était cependant limitée aux activités de production d’eau potable, minières, industrielles et aux travaux de génie civil. Son extension à tous les usagers de l’eau a donné lieu à l’élaboration de textes complémentaires. Pour garantir un succès dans l’application de la nouvelle CFE, la direction régionale de l’eau et de l’assainissement du Centre-Sud a convié des usagers de l’or bleu à une rencontre d’échange, les 4 et 5 octobre 2018, à Manga. Les participants venus des provinces du Bazèga, du Nahouri et du Zoundwéogo, sont des maraîchers, des aquaculteurs, des entrepreneurs agricoles, des membres de faîtières agricoles, d’associations d’éleveurs, des Comités d’usagers de l’eau (CUB), du Comité local de l’eau (CLE) Bagré Aval-Ouest et des services déconcentrés en charge de l’eau.
Durant les deux jours, leur travail a consisté prioritairement à l’examen des taux et des modalités de recouvrement de la taxe de prélèvement de l’eau brute pour les activités agricoles, pastorales, piscicoles, aquacoles et sylvicoles.
Il s’agit de propositions issues du projet de texte élaboré à la suite d’une étude commanditée en 2015 par la Direction générale des ressources en eau (DGRE).

Une préoccupation commune

Au terme des échanges, la présidente de la coopérative de producteurs de maïs de Ziou dans la province du Nahouri, Marie Sia, a dit comprendre le bien-fondé de l’extension du champ d’application de la CFE. Pour elle, cela est une nécessité, car la gestion de l’eau doit être une préoccupation commune. «Si nous ne mutualisons pas nos efforts, un jour, nous n’aurons plus d’eau dans nos marigots et nos barrages. Ce sera la catastrophe», a soutenu Mme Sia.
Pour engranger des résultats probants dans l’application de la nouvelle taxe, la productrice de maïs de Ziou a fait savoir que les participants ont formulé des recommandations, au nombre desquelles le renforcement des actions de sensibilisation autour des enjeux de la CFE.
Le président des pisciculteurs de Tiébélé dans la province du Nahouri, El hadj Razack Oussalé, a pour sa part annoncé que les pisciculteurs de la région du Centre-Sud ont pris l’engagement d’accompagner l’Etat en effectuant des travaux d’entretien périodiques sur les berges des retenues d’eau. Cela, a-t-il argué, pour lutter contre l’ensablement. «Satisfait», le Directeur régional (DR) de l’eau et de l’assainissement du Centre-Sud, Idrissa Bamogo, a confié que la rencontre a été un succès et a répondu aux attentes de son département. «Nous nous réjouissons parce qu’à la lumière de cet atelier, nous avons réalisé que le principe est déjà un acquis. Tous les participants ont fait des propositions financières et tous sont convaincus de la justesse de la question», a-t-il noté.
Du reste, M. Bamogo a assuré que l’ensemble des propositions et des recommandations formulées vont servir pour l’adoption d’un décret sur la CFE.

Mamady ZANGO
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