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Examen périodique universel : Les membres du CIMDH s’imprègnent...

Publié le mardi 9 octobre 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Lancement de la phase pilote du statut de l`entreprenant.
Mardi 31 juillet 2018 à Ouagadougou. Lancement de la phase pilote du statut de l`entreprenant dans la salle de conférence du conseil burkinabé des chargeurs (CBC). - Photo : Réné Bagoro est le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique
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Le ministère en charge des droits humains et de la promotion civique organise, les 4 et 5 octobre 2018, un atelier d’appropriation des recommandations de l’Examen périodique universel (EPU) au profit des membres du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH).

La mise en œuvre des recommandations adressées au Burkina Faso à l’issue du troisième cycle de l’Examen périodique universel (EPU) préoccupe le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique. Le département a réuni les membres du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) pour un atelier d’appropriation de ces recommandations. Prévue les 4 et 5 octobre 2018 à Ouagadougou, l’ouverture des travaux est intervenue le premier jour. A cette occasion, le ministre en charge de la question, Réné Bagoro, est revenu sur les tenants et les aboutissants de l’EPU. Il a indiqué que c’est un mécanisme mis en place par le Conseil des droits de l’homme, principal organe des Nations unies chargé de la promotion et de la protection des droits humains. L’Examen a pour objectif, selon le ministre Bagoro, de faire le point sur la situation des droits humains dans les différents Etats membres de l’ONU. « Ce mécanisme donne à chaque Etat, tous les quatre ans, l’occasion de présenter aux autres les mesures qu’il a prises pour assurer le respect des droits humains sur son territoire et de recueillir des recommandations en la matière », a-t-il précisé. Pour le cas du Burkina Faso, le Garde des sceaux a fait savoir qu’à l’issue de la présentation de son rapport au titre du 3e cycle, de l’EPU le 7 mai 2018, 204 recommandations ont été recueillies par le pays des Hommes intègres. Sur l’ensemble de ces recommandations visant à renforcer les actions de promotion et de protection des droits humains, a fait observer Réné Bagoro, 163 ont été acceptées, 33 rapportées et 8 ont été notées. Les recommandations acceptées, a-t-il poursuivi, portent entre autres, sur le renforcement des capacités de la Commission nationale des droits humains, l’amélioration des conditions carcérales, le renforcement du cadre législatif et institutionnel de promotion et de protection des droits humains et l’abolition de la peine de mort. De l’avis du magistrat, les recommandations notées sont celles qui s’accommodent peu, pour l’instant, aux réalités socio-culturelles et économiques de notre pays. Au nombre de ces recommandations, celles relatives à la reconnaissance des droits aux homosexuels. « Nous avons mis en réserves ces recommandations le temps de trouver la formule idéale pour les prendre en compte », a conclu M. Bagoro. S’agissant des travaux, la secrétaire permanent du CIMDH, Julie Francine Yonli, a confié qu’ils se déroulent sous formes de présentation. « Les communications vont porter sur le processus de l’EPU, les recommandations faites au Burkina Faso lors du 3e passage en mai 2018, et enfin la stratégie nationale de leur mise en œuvre et de suivi. S’en suivront des travaux en groupes sur la contribution du CIMDH à la mise en œuvre réussie de cette politique », a énuméré Mme Yonli. Interrogée sur la vulgarisation des textes auprès des citoyens la SP/ CIMDH, elle s’est défendue : « Nous disposons d’un secrétariat permanent qui est chargé de l’application des actions définies par le comité sur le terrain. Ces activités axées essentiellement sur la sensibilisation des citoyens portent sur les droits humains mais aussi sur le droit international humanitaire ». Créé en 2005, le CIMDH est une structure technique d’appui au gouvernement dans les actions de promotion et de protections des droits humains. Au regard du caractère transversal de la question, le comité est composé de 17 départements ministériels avec à sa tête le ministère de la Justice, des Droits humains et de la promotion civique.

Beyon Romain NEBIE
Delphine SIDBEGA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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