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Rebranding africa forum 2018

Publié le lundi 8 octobre 2018  |  Sidwaya
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© Présidence par DR
Rebranding africa forum 2018
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Ouagadougou a abrité les 5 et 6 octobre 2018, la 5e édition du Rebranding africa forum placé sous le thème «Défis et opportunités de l’économie verte en Afrique». Cette rencontre, qui s’est tenue pour la première fois sur le continent noir, a regroupé plus de 500 participants. La cérémonie d’ouverture était présidée par les chefs d’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré et ghanéen, Nana Akufo Addo et le Premier ministre nigérien.

Après quatre éditions hors de l’Afrique, le Rebranding africa forum (RAF) s’est déporté en terre africaine et c’est Ouagadougou qui a été choisi par les organisateurs pour abriter ce rendez-vous des experts, personnalités et consultants sur la marche du continent. En effet, la capitale burkinabè a accueilli les 5 et 6 octobre 2018 dans la salle de conférence de Ouaga 2000, plus de 500 participants qui ont réfléchi aux «Défis et opportunités de l’économie verte en Afrique».

Le RAF 2018 a été présidé par les présidents burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, ghanéen, Nana Akufo Addo et Mahamadou Issoufou du Niger, représenté par son Premier ministre, Brigi Rafini. Le fondateur du RAF, Thierry Hot, a d’entrée de jeu, fait savoir que l’équipe d’organisation de l’évènement se réjouit de sa tenue sur le continent. «Ce besoin d’enraciner le forum sur les terres africaines nous animait dès la conception du projet.

Cela a été rendu possible grâce à la convergence entre le projet de société du président du Faso et le support fondamental du RAF, bâtir une Afrique nouvelle, décomplexée (…)», a-t-il soutenu. Concernant le thème, son choix a été dicté, selon M. Hot, par la conviction à la base que la transition écologique n’est pas un luxe réservé aux seuls pays développés. «Mais au contraire, nos pays doivent être plus offensifs sur ce terrain pour son avantage certain», a-t-il indiqué, tout en ajoutant qu’il va s’agir de convaincre les décideurs des secteurs public et privé aux vertus de cette nouvelle économie soucieuse de durabilité.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré pour sa part, a traduit sa reconnaissance aux organisateurs pour le choix porté sur le Burkina Faso. «La pertinence et l’actualité du thème de la présente édition nous interpellent à conjuguer tous nos efforts sur le continent africain, la transition vers une économie verte et inclusive. Il me plaît de noter que le Burkina Faso s’est d’ores et déjà engagé pour réaliser cette transition pour le bien-être de son peuple», a laissé entendre le chef de l’Etat. Pour lui, l’Afrique comme les autres continents, fait face à des préoccupations environnementales qui menacent le développement. Il s’agit, a-t-il noté, de l’accélération du changement climatique, de la stagnation des rendements agricoles, de l'aggravation de la pénurie d’eau et de l’épuisement des ressources halieutiques, etc.

Une option privilégiée pour l’Afrique

Il a, par ailleurs, estimé que ces préoccupations obligent les Etats à être à mesure de répondre aux deux enjeux du XXIe siècle, à savoir la protection de l’environnement et la contribution à la vitalité de l’économie nationale, à travers la création d’emplois verts décents et la lutte contre la pauvreté. «C’est pourquoi, il nous faut vaincre notre méfiance vis-à-vis du concept de l’économie verte afin d’œuvrer ensemble et de manière harmonieuse, pour un développement durable au profit de nos populations», a dit Roch Marc Christian Kaboré.

De son côté, son homologue ghanéen a salué le choix du thème, qui va avec le contexte actuel africain marqué par un taux élevé de chômage, une population jeune qui risque sa vie à la recherche d’un mieux-être. «Les leaders devraient travailler à rendre leurs pays attrayants à travers notamment une économie moderne. Nous devons aussi donner de la valeur ajoutée à nos produits agricoles et miniers en créant des industries de transformation. C’est en cela que nous allons susciter de la richesse pour nos populations», a lancé le chef de l’Etat ghanéen.

Cependant, a-t-il soulevé, pendant que nous allons vers l’industrialisation, nous devons aussi œuvrer à protéger l’environnement, car sa dégradation est une menace pour notre existence. A l’écouter, ce que les Africains vont faire de leur environnement va déterminer la qualité de leur vie. «Pour laisser à nos enfants un monde plus stable, notre continent doit également gérer de façon convenable ses ressources», a-t-il conseillé.

Le président d’International islamic trade finance corporation (ITFC), Hani Salem Sonbol, a rassuré que l’économie verte offre des opportunités aux Petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI) mais des emplois. Ce dernier a confié que les actions de son organisation mettent l’accent sur la durabilité et la pérennité de l’environnement. D’énormes ressources existent, a-t-il souligné, dans le domaine de l’énergie renouvelable par exemple, mais celles-ci ne sont pas utilisées comme il le faut. «Nous sommes disposés à aider les pays africains à mettre en place des stratégies pour mieux les utiliser», a promis le président de l’ITFC.


Joseph HARO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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