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Burkina : près de 43 000 étudiants aux portes des universités publiques

Publié le vendredi 5 octobre 2018  |  FasoZine
Rémis
© Autre presse par DR
Rémis Fulgance Dandjinou Ministre en charge de la Communication
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Le 6e point de presse du gouvernement de l'année 2018 s’est tenu, ce jeudi 4 octobre 2018. Il a été animé essentiellement par les ministres en charge de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, Stanislas Ouoro et Alkassoum Maiga, accompagnés par le ministre porte parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

Face aux hommes des médias, les orateurs du jour ont fait le bilan des actions menées dans leurs départements respectifs et dévoilé les stratégies employées pour une année scolaire et académique paisible. D’entrée, le Pr Maïga a informé de l’arrivée d’un contingent de 500 bacheliers environ de la Côte d’Ivoire, portant à près de 43 000, les candidats aux portes des différentes universités publiques du Burkina.

Pour faciliter les inscriptions, il a été mis en place une plateforme en ligne et sur laquelle, 28 000 inscriptions ont été enregistrées jusqu’à ce jour. En outre, avec cette nouvelle plateforme, une seule demande est suffisante pour l’ensemble des universités publiques. Pour le paiement des frais, les réseaux téléphoniques ont été mis à contribution. En sus des 15 000 FCFA d’ordinaire, une somme de 1500 FCFA a été retenue pour tenir compte de l’autofinancement de la plateforme ainsi que la contrepartie de la contribution des réseaux téléphoniques.

Par ailleurs, Alkassoum Maïga a indiqué que sept universités publiques accueilleront les étudiants tandis que des centres universitaires spécialisés dans divers domaines renforceront l’offre universitaire.

Sur la question du système LMD (Licence Master Doctorat) décrié par beaucoup, le Pr Maïga a affirmé qu’il s’agit d’un processus irréversible qui s’impose à l’enseignement supérieur et que les revendications devront aller plutôt dans le sens de l’amélioration des conditions devant permettre de le réussir.

Avec le ministre en charge de l’éducation nationale, il a été question des derniers résultats scolaires au CEP comme au BEPC dans le contexte sécuritaire, des rapports avec les partenaires sociaux ainsi que écoles « pirates ». Pour l’essentiel, le Pr Ouaro a dévoilé la stratégie de son département pour la nouvelle année, notamment dans les zones difficiles comme l’Est et le Sahel où l’éducation est mise à mal par des attaques terroristes.

Du reste, il a indiqué que des mesures sont prévues pour parer éventuellement à de nouvelles situations afin que le processus éducatif ne soit pas hypothéqué dans ces régions. Concernant les écoles irrégulières, épinglées par le département, le Pr Ouaro a précisé que des acteurs ont été déployés sur le terrain afin de s’assurer de l’effectivité des mesures qui ont été prises à leur encontre.

Pour la gestion des différents dossiers, notamment d’avancement et de mandatement, Stanislas Ouaro a noté que nombreux ont eu gain de cause et que le processus se poursuit pour la satisfaction de la totalité des agents concernés. Quant aux rapports avec les partenaires sociaux, le ministre de l’éducation nationale a affirmé que son département est ouvert au dialogue et que le gouvernement s’attèlera, dans la limite de ses engagements, à instaurer un bon climat social pour une année scolaire paisible.

Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou a, pour sa part, félicité la Burkinabè Geneviève Zabré, doctorante à l’université de Ouaga I, pour le premier prix au concours francophone de vulgarisation et d’éloquence « Ma thèse en 180 secondes », le 27 septembre à Lausanne, en Suisse… et partant, salué l’excellent travail abattu par le monde burkinabè de la recherche en général.
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