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Martial GOEH-AKUE, directeur général d`Orabank : «Nous finançons toute la chaine de valeur du coton»

Publié le jeudi 4 octobre 2018  |  Sidwaya
Martial
© Autre presse par DR
Martial GOEH-AKUE, directeur général d`Orabank
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Orabank a pris une part active à la réussite de la première édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), tenue du 27 au 29 septembre 2018, à Koudougou. Un engagement en faveur du secteur- coton du Burkina Faso, que le directeur général de la banque, Martial GOEH-AKUE, a expliqué à Sidwaya à travers cet entretien.


Qu’est-ce qui justifie la présence d’Orabank à la première édition du SICOT à Koudougou ?


Martial GOEH-AKUE (M.G .) : Notre présence au SICOT se justifie d’abord par l’importance du secteur textile, non seulement pour le Burkina Faso mais également pour l’UEMOA. En effet, Orabank est présente dans treize pays dont tous les pays membres de l’UEMOA. Nous sommes également présent au regard de l’importance du coton, en tant que secteur d’activité, grand pourvoyeur d’emplois avec une forte contribution à la formation du PIB de notre pays. Aujourd’hui, le coton est le deuxième secteur d’activité en matière d’industrie dans notre pays, il était donc tout à fait normal que Orabank, une banque humaine, audacieuse et engagée puisse être à Koudougou.


S : En prenant part au SICOT, vous attendiez-vous à avoir de nouveaux partenaires ?


M.G . : Bien-sûr ! Nous avons eu des contacts avec des partenaires internationaux avec lesquels nous ne travaillons pas encore. Nous avons été approché par un grand opérateur du coton basé en Côte d’Ivoire. Avec lui, Orabank travaille très bien en Côte d’Ivoire, mais pas au Burkina Faso d’abord. L’occasion nous a été donnée d’échanger grâce au SICOT et il y a possibilité d’avoir des financements. Nous avons aussi échangé avec des chinois ainsi que des malgaches. Après la grande mission réussie du président du Faso à Pékin, les retombées sont déjà là. Les chinois sont venus pour nous accompagner et nous avons saisi l’occasion pour échanger avec eux. Je pense que les retombées seront très importantes pour le Burkina Faso et notre banque saura tirer son épingle du jeu.


S : De par la volonté des autorités burkinabè, le SICOT sera institué définitivement à Koudougou. Est-ce que les organisateurs peuvent toujours compter sur votre banque pour les accompagner ?


M.G. : Je vous garantis, que nous accompagnerons toujours le SICOT. J’ai eu la chance de participer aux travaux préliminaires, de travailler dans un comité. C’est vous dire donc que tant qu’il y aura le SICOT, nous y serons.


S : Parlez-nous de l’apport d’ORABANK au développement de la filière coton au Burkina Faso…


M.G. : Orabank finance la SOFITEX pour l’égrainage du coton. En effet, nous sommes membre du pool bancaire de la SOFITEX. De plus, nous finançons la Nationale des fibres textiles en bilatéral directement. Nous sommes présents aussi au niveau des huiliers. Nous avons à ce titre accompagné la création de plusieurs unités industrielles d’huileries à Bobo- Dioulasso et la construction d’une unité d’huilerie à Fada N’Gourma. Nous finançons aussi les cotonculteurs à la base à travers les groupements. Vous savez que vu l’histoire de notre banque, nous sommes intégrés dans le financement des groupements. Il faut en somme noter que nous sommes présent sur toute la chaîne de valeur du coton. Nous apportons une plus-value, qui concerne non seulement le Burkina Faso, mais également l’ensemble de la sous-région où nous nous distinguons par la célérité, l’anticipation et la qualité des services rendus.


S : Qu’est-ce que vous attendez des acteurs de la filière ?


M.G. : Nous espérons que le renforcement de capacités des acteurs se poursuivra, que la filière se réorganisera mieux pour faire face aux défis qui sont là. Il faut que notre coton soit compétitif face à l’or blanc qui arrive de partout. Nous devons donc arriver à produire du coton de qualité à un bon prix pour pouvoir démarrer nos usines. De plus, il faut que les acteurs soient conscients de l’importance du Faso Danfani, qui est un produit de luxe. Ce secteur de niche doit être valorisé de manière exponentielle.
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