Au Burkina Faso, les vacances scolaires ont pris fin ce lundi 1er octobre 2018 dans les établissements publics et privés. Après 3 mois de pause, l’heure est à la rentrée des classes. Les inscriptions et réinscriptions dans certains établissements comme l’école primaire Pingdwendé de Bonheur ville se poursuivront une semaine après la rentrée officielle avant que les cours débutent et ce pour 9 mois.
La plupart des élèves ont repris la route de l’école le 1er octobre au Burkina. C’est le cas des élèves de l’école primaire privée Pingdwendé de Bonheur-ville. Ce mardi 2 octobre, les enseignants procédaient à la vérification des fournitures afin de s’assurer que tout soit disponible avant l’entame des cours. Selon le directeur de l’école, Pierre Sazounga, la rentrée s’est bien passée à leur niveau sans aucune difficulté particulière.
Toutefois, les inscriptions continueront jusqu’en mi-octobre pour permettre aux parents qui n’ont pas encore inscrits leurs enfants de le faire. « Souvent jusqu’en fin octobre il y a des élèves qui viennent toujours. Le lundi 8 octobre, nous commencerons les cours soit une semaine après la rentrée. Dès l’entame des cours, nous ne recevrons plus d’élèves » a signalé le directeur.
Par rapport aux dotations en livres prévues par le Mena, (ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation), Pierre Sazounga, attendant d’autres inscrits pour avoir un effectif total, dit ne pas s’être encore rendu à l’inspection pour remplir la demande d’obtention de manuels scolaires. Il déplore le fait que chaque année ce don soit toujours insuffisant. « Elle nous donne des livres mais c’est toujours en quantité insuffisante. Par exemple avec 300 élèves ils peuvent donner quelques livres qui ne couvrent pas le nombre total d’élèves. »
Le responsable de l’école a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur à l’endroit du ministre de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro : « Nous souhaitons que le Mena fasse plus d’effort dans la dotation puisque nous nous retrouvons dans des classes où les élèves n’ont pas de livres. Cela pose beaucoup de problèmes au niveau de la lecture. Les autres livres ne sont pas obligatoires. S’il n’y en a pas, nous pouvons nous en passer. Mais en lecture, nous nous retrouvons souvent avec 1 livre pour 5 élèves».