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Contrôle des prix de fournitures scolaires

Publié le mardi 2 octobre 2018  |  Sidwaya
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A l’orée de la rentrée scolaire, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, à travers la direction générale du contrôle économique et de la répression de la fraude, organise depuis le 19 septembre 2018, des opérations de « contrôle spécial des fournitures scolaires » dans les différentes régions. Le lancement officiel de cette activité a eu lieu le 1er octobre 2018 à Ouagadougou.

La rentrée scolaire rime avec une forte demande de fournitures scolaires. A cette occasion, certains commerçants, attirés par « l’appât du gain », pratiquent des prix non règlementaires ou mettent sur le marché des produits de mauvaise qualité.

Pour s’assurer du respect de la réglementation en matière de commerce par les acteurs (importateurs, grossistes, détaillants), le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, à travers la direction générale du contrôle économique et de la répression de la fraude, mène depuis le 19 septembre 2018, dans toutes les régions du Burkina, des opérations de contrôle dénommées « contrôle spécial des fournitures scolaires ».

Le lancement officiel de l’opération a été donné, le lundi 1er octobre 2018, par le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré. « Ces opérations visent à endiguer l’action néfaste de certains commerçants de mauvaise foi qui profitent de cette période de forte demande pour renchérir les prix des articles scolaires et écouler des produits de qualité douteuse », a fait savoir le ministre, chef d’équipe de contrôle d’un jour.

Sur le terrain, le travail de contrôle consiste à vérifier le respect de l’affichage des prix chez les détaillants, de la pratique des prix définis par le ministère, de la production des factures d’achat par les grossistes. Il s’agit également de demander aux acteurs contrôlés de fournir certains documents telles les autorisations d’importations et les factures d’achats des six derniers mois.

En cette matinée de contrôle spécial, les manquements constatés sont l’absence d’affichage des prix chez les détaillants, le non établissement des factures de la part des grossistes.

L’ignorance ou
la mauvaise foi ?

A ces infractions s’ajoutent le dépassement des prix pratiqués par certains, l’absence sur les factures des mentions obligatoires, a précisé le directeur général du contrôle économique et de la répression de la fraude, Joanny Nakelsé.

Mais pourquoi ces violations des lois et règlements régissant l’activité commerciale ? « La forte influence et la pression de la clientèle font que nous n’avons pas le temps d’établir les factures pour les détaillants », a répondu, Antoine Azard, un grossiste.

Quant au non-respect de la publicité des prix, le détaillant Idrissa Soudré dit ignorer cette obligation. « Nous pensons que ce sont seulement les super marchés qui doivent afficher les prix », a-t-il confié. Mais à la question de savoir pourquoi il ne dispose pas de factures d’achat, M. Soudré impute la responsabilité aux commerçants grossistes.

«Nous savons que ce n’est pas normal de faire des achats sans prendre des factures, mais les grossistes refusent de les établir pour nous. Ce n’est pas de notre faute ! Quand nous insistons, ils nous disent que nous avons le choix de payer sans prendre les factures ou d’aller voir ailleurs. Nous tirons notre pitance quotidienne de ce commerce de détail, donc que faire ? », s’est-il interrogé.

Pour le ministre Kaboré, les arguments évoqués ne peuvent pas justifier l’atteinte à la législation économique en vigueur. En tout état de cause, les fautifs encourent des sanctions allant de 5 mille à 5 millions de francs CFA pour les petits acteurs et de 500 mille à 500 millions de FCFA pour les grossistes, a indiqué Joanny Nakelsé. Korogo Moahamed, libraire détaillant, a positivement apprécié ces opérations de contrôles.

Cependant, il trouve qu’elles auraient dues intervenir plus tôt. Pour un meilleur respect de la règlementation, les consommateurs doivent également jouer leur partition en dénonçant les cas de violation des textes et en informant la direction du contrôle et les directions régionales du ministère du commerce, a souhaité M. Nakelsé.


Mahamadi SEBOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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