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La CEDEAO veut appliquer une politique et un code des investissements communs d’ici cinq ans

Publié le vendredi 21 septembre 2018  |  Xinhua
Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture à Lomé du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC
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La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) se prépare à adopter une politique des investissements et un code des investissements communs à ses quinze Etats membres, a constaté jeudi l'agence Xinhua à Lomé.

Une réunion des experts et ministres du regroupement communautaire s'est tenue dans ce sens au siège de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), mercredi dans la capitale togolaise.

La rencontre a travaillé à l'harmonisation des règles et règlements sur les investissements dans les Etats membres de sorte à aller à l'application d'un code des investissements commun et d'une politique commune au bout de cinq ans dans tout l'espace de la CEDEAO.

Mamadou Traoré, Commissaire Industrie et Promotion du Secteur privé de la Commission de la CEDEAO, a relevé une "multiplicité de code des investissements" dans ce regroupement, du fait que chaque Etat a son code national.

"Les Etats de la CEDEAO, au lieu de développer des complémentarités, sont aujourd'hui dans un climat de compétition entre Etats pour attirer les investissements", a-t-il déploré.

Dans cette union économique et marché commun, M. Traoré a indiqué qu'il est " mieux d'avoir un instrument unique harmonisé qui puisse atténuer les risques et puis permettre aux investisseurs intéressés de venir investir".

De son côté Legzim-Balouki Bernadette, ministre du commerce et de la promotion du secteur privé du Togo, explique qu'il s'agit "d'aider les Etats de la CEDEAO dans l'élaboration de leur stratégie d'investissement".

En rappel, dotée d'une banque d'investissement BIDC, la CEDEAO regroupe quinze Etats-membres (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Niger, Nigeria, Mali, Sénégal, Sierra Léone et Togo).

Le Maroc s'active à adhérer ce regroupement communautaire pendant que la Mauritanie, qui l'avait quitté en 2000, jouit du statut d'Etat associé en attendant sa réadmission qui est encore conditionnelle.
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