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Crise sécuritaire au Burkina : La jeunesse de l`opposition propose une collaboration FDS- Dozos- Koglwéogo

Publié le mercredi 19 septembre 2018  |  Aujourd`hui au Faso
Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse de l`opposition au siège du Chef de fil de l`opposition (CFOP)
Mardi 24 Juillet 2018. Ouagadougou. Conférence de presse de l`opposition au siège du Chef de fil de l`opposition (CFOP)
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La jeunesse de l’opposition était face à la presse, ce mardi 18 septembre 2018, pour donner sa lecture de la situation nationale. Le porte-parole de ces jeunes, le maire de l’arrondissement n°6, Jean Emmanuel Nacoulma, au cours de la rencontre, a déclaré que l’une des solutions à la crise sécuritaire est une collaboration fructueuse entre FDS et groupes d’autodéfense que sont les Dozos, les Koglwéogos, les Rougas et autres, d’où la proposition de création d’un cadre de concertation qui regrouperait toutes ces entités.

L’insécurité, le chômage des jeunes, la crise du logement, la marche-meeting des forces vives de la nation, ce sont les points qui ont été abordés, au cours de cette conférence de presse des jeunes de l’opposition. En effet, l’’insécurité prend des proportions inquiétantes dans notre pays. Dans la région de l’Est, en plus des attaques par mines piégées contre les FDS, les assaillants s’en prennent à des édifices publics et assassinent froidement des civils. Des dires des jeunes de l’opposition, ces attaques auraient pu être circonscrites, voire stoppées, si nos autorités avaient équipé de manière adéquate, nos FDS, réorganisé et outillé les services du renseignement. Toute chose qui a amené leur porte-parole, Jean Emmanuel Nacoulma, à proposer une collaboration fructueuse entre FDS et groupes d’autodéfense, ce qui, pour lui, permettrait une remontée des informations utiles «Nous jeunesse de l’opposition , proposons que soit créé un cadre de concertation des groupes d’autodéfense, qui réunira les dirigeants des Dozos, Koglwéogos, Rougas et autres et qui sera présid, de manière tournante».

La jeunesse burkinabè, fer de lance des différentes luttes historiques du peuple, est assaillie par divers maux, dont le chômage et la misère, foi des conférenciers. Ils on poursuivi que l’ensemble des mesures annoncées par le gouvernement, ou quelquefois, misent en œuvre, s’avèrent dérisoires et s’apparentent plus à du saupoudrage :

les prêts ne permettent pas de créer de petites entreprises,

le nombre de postes aux concours a été réduit, pendant que la fraude à pignon sur rue dans des sociétés comme la CNSS, etc.

En plus du chômage, les jeunes sont confrontés à l’épineuse équation du logement. Selon ces politiciens, à cause de la politique du MPP, la surenchère et les spéculations foncières ont pris une tournure plus inquiétante. «Le citoyen moyen aura à économiser 10 à 15 ans, avant de s’acheter une parcelle à Ouagadougou et 20 ans ou plus, pour pouvoir construire. Les loyers eux aussi, sont de plus en plus chers obligeant les jeunes à habiter les zones non-loties».

Le dernier point a concerné la marche-meeting du 29 septembre prochain. Pour Jean Nacoulma, elle est la conséquence de l’immobilisme du pouvoir actuel qui peine à apporter des réponses aux préoccupations des populations. «La sécurité sera la première revendication des forces vives de la nation, c’est pourquoi il a été initié une cotisation spéciale pour nos FDS», a indiqué M. Nacoulma. Enfin, les conférenciers ont invité les Burkinabè à une participation sans condition à la marche-meeting des forces vives de la nation, à une prise de conscience véritable, à la vigilance.
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