Un conseiller municipal du village de Djalafanka dans la commune d'Oursi dans le nord du Burkina Faso a été abattu dans la nuit de dimanche à lundi par des individus armés non identifiés, a appris lundi Xinhua de source locale.
"Salou Hamidou dit Boulo, conseiller municipal d'un parti d'opposition a été retrouvé mort dimanche nuit", a déclaré un élu local, ajoutant qu'il a été tué par balle.
Le Burkina Faso, pays sahélien d'Afrique de l'Ouest longtemps épargné par le terrorisme, est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques sur son territoire, notamment aux frontières avec le Mali, le Niger et le Bénin.
Ces attaques contre les positions des forces de défense et de sécurité et les populations civiles sont devenues quasi quotidiennes, et les assaillants utilisent de plus en plus des engins explosifs.
Jadis concentrées au nord du pays, les attaques ont gagné progressivement la région de l'Est, qui abrite une vaste aire forestière où des cellules terroristes comptent implanter leur base, selon plusieurs spécialistes de la question.
L'armée burkinabè a affirmé dimanche avoir détruit des bases terroristes suite à des frappes aériennes menées dans la région de l'Est, où les attaques terroristes ont fait une trentaine de morts depuis quelques semaines.