Le Japon offre quatre forages à une commune burkinabè

Publié le mardi 18 septembre 2018 | AIB

© aOuaga.com par Séni Dabo
Signature d`échange de notes entre le Burkina et le Japon pour la réhabilitation du Boulevard des Tansoba
Vendredi 18 août 2017. Ouagadougou. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l`extérieur, Alpha Barry, et l`ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, ont signé un échange de notes de réhabiliation de la rocade sud-est du Boulevard des Tansoba communément appelé circulaire

Le Japon offre quatre forages à une commune burkinabè

Ouagadougou le 17 sept. 2018 (AIB)-Le Japon a offert vendredi quatre forages d’une valeur de 30 millions de FCFA à la commune rurale de Ramongo, située dans le Centre-Ouest du Burkina Faso, rapporte lundi, le quotidien public Sidwaya.

Les quatre villages de la commune rurale de Ramongo que sont Ramonkodogo Ranin, Kokokandé Rana, Kamsi et Bayandi Tanghin, ont reçu chacun, vendredi, un forage à motricité humaine, grâce à un partenariat avec le Japon.

«Aujourd’hui, c’est un vent de joie qui souffle sur la commune, car, l’eau est tout pour les êtres vivants», a déclaré le maire de la commune de Ramongo, Néhémie Kaboré, cité par Sidwaya.

Il a indiqué que la réalisation de ces infrastructures a été possible, grâce à un financement de 30 millions de FCFA, obtenu par l’association ‘’Agir contre les endémies du siècle’’ (ACES) auprès du Japon.

L’ambassadeur du Japon au Burkina Faso Tamotsu Ikezaki s’est réjoui parce que selon lui, ce projet va contribuer à l’amélioration de la santé des populations et en particulier, celle des femmes et des enfants.

«Je vous exhorte à veiller à la maintenance de ces forages. Entretenez-les comme une mine d’or, afin de changer votre cadre de vie», a invité le diplomate.

En rappel, ce projet s’inscrit dans le cadre du programme «Dons aux Micro-Projets Locaux contribuant à la Sécurité Humaine (APL)».

L’APL est un soutien financier fait aux organisations non-lucratives qui travaillent pour améliorer les conditions de vie de base dans les pays en voie de développement. La demande est faite par les organisations auprès de l’Ambassade du Japon dans le pays concerné.

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