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Editorial : Surenchère

Publié le mardi 18 septembre 2018  |  Sidwaya
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso: Le Président Roch Marc Christian Kaboré annonce sa candidature pour 2020
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A l’issue de la session d’urgence du Conseil supérieur de la défense, la semaine dernière, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a annoncé la prise de mesures fortes pour éradiquer le terrorisme qui gangrène certaines parties du territoire national.

Plutôt que de faire chorus avec cette ferme et patriotique volonté, certains acteurs de l’opposition politique se sont fendus en déclarations incendiaires fustigeant « l’incapacité » du gouvernement à être à la hauteur du défi. Humainement, cette réaction est compréhensible car, il faut l’avouer, nous sommes très nombreux à nourrir le sentiment que quelque chose peut nous arriver à tout moment…La posture peut paraître surprenante cependant, dans la mesure où, et ce n’est un secret pour personne, dans le domaine militaire, nul ne déballe sur la place publique sa stratégie, sauf à vouloir envoyer ses troupes au "casse-pipe”.

Du coup, peut-on en vouloir au chef de l’Etat de n’avoir esquissé que les grandes lignes de sa stratégie de riposte aux forces du mal qui ont fait leur lit à l’Est? En effet, si la montée en puissance de nos dispositifs dans cette région n’est pas perceptible depuis Ouagadougou, les dernières attaques signalées dans la zone attestent de ce que, visiblement, « les mouches ont changé d’âne ». La traque des assaillants, identifiés ou non par l’action conjuguée des renseignements et des Forces de défense et de sécurité (FDS), porte manifestement fruit.

En témoignent les nombreuses arrestations (400 selon le ministre de la Sécurité) qui sont autant de « sources » pouvant permettre aux fins limiers des services de la défense et de la sécurité de glaner, du même coup, de précieuses informations pour la suite des opérations. Par ailleurs, la dernière attaque meurtrière qui a coûté la vie à neuf civils (un ayant succombé à ses blessures plus tard) dans l’extrême Sud-Est du pays (Kompienga), samedi dernier, révèle que les assaillants acculés ont tendance à abandonner leurs cibles privilégiées (les FDS) pour se rabattre sur les cibles dites molles (les populations) en raison du fait qu’il est pratiquement impossible de les protéger totalement. On assiste aussi au renforcement de la surveillance des déplacements de personnes suspectes, des juridictions spécialisées…et des réseaux sociaux. Ce qui permet de déjouer, loin de la cohue médiatique, « les projets » des loups solitaires qui auraient pu alourdir considérablement un bilan déjà dramatique.

Du coup, peut-on en vouloir au chef de l’Etat de n’avoir esquissé que les grandes lignes de sa stratégie de riposte aux forces du mal qui ont fait leur lit à l’Est? En effet, si la montée en puissance de nos dispositifs dans cette région n’est pas perceptible depuis Ouagadougou, les dernières attaques signalées dans la zone attestent de ce que, visiblement, « les mouches ont changé d’âne ». La traque des assaillants, identifiés ou non par l’action conjuguée des renseignements et des Forces de défense et de sécurité (FDS), porte manifestement fruit.

En témoignent les nombreuses arrestations (400 selon le ministre de la Sécurité) qui sont autant de « sources » pouvant permettre aux fins limiers des services de la défense et de la sécurité de glaner, du même coup, de précieuses informations pour la suite des opérations. Par ailleurs, la dernière attaque meurtrière qui a coûté la vie à neuf civils (un ayant succombé à ses blessures plus tard) dans l’extrême Sud-Est du pays (Kompienga), samedi dernier, révèle que les assaillants acculés ont tendance à abandonner leurs cibles privilégiées (les FDS) pour se rabattre sur les cibles dites molles (les populations) en raison du fait qu’il est pratiquement impossible de les protéger totalement. On assiste aussi au renforcement de la surveillance des déplacements de personnes suspectes, des juridictions spécialisées…et des réseaux sociaux. Ce qui permet de déjouer, loin de la cohue médiatique, « les projets » des loups solitaires qui auraient pu alourdir considérablement un bilan déjà dramatique.
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