L'armée burkinabè a, dans un communiqué reçu lundi à APA, annoncé avoir mené « des frappes aériennes et des ratissages contre des bases terroristes » à Pama et à Gayeri (est), où plusieurs militaires et civils ont été tués ces dernières semaines par des assaillants.
Selon le communiqué du Chef d’Etat-major des armées, «ces opérations combinées ont permis de détruire des bases terroristes».
Il précise que c’est à la suite de «renseignements fiables obtenus», que «les Forces armées nationales ont mené des frappes aériennes et des opérations de ratissage dans la zone de Pama et de Gayeri».
Toutefois, la source ne précise pas quand ont lieu ces frappes, mais loue «l'engagement et la détermination des unités sur le terrain». Par ailleurs, l’armée appelle à une implication de tous, afin de «vaincre la menace terroriste».
Depuis un moment, la région de l’est du Burkina Faso, frontalière avec le Bénin, le Niger et le Togo, est la cible d’attaques meurtrières non revendiquées.
En l’espace d’un mois, une vingtaine de personnes (civile et éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS)) sont tombées dans cette zone du pays.
Le 8 septembre dernier, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a présidé un Conseil national de la défense à l’issue duquel, il a assuré que l'armée va reprendre l'initiative partout au Burkina Faso, particulièrement à l'est et au nord du pays.