L’ancienne présidente suisse Ruth Dreifuss a plaidé jeudi, pour un assouplissement des peines de prison liées à la consommation de la drogue, afin «de ne pas ruiner totalement la vie» des jeunes.
«Il n’y a toute une prise de conscience sur la nécessite d’une approche de santé, de dépénalisation, de réduction de peines ou des peines alternatives pour que des gens qui ont consommé de la drogue ne voient pas leur vie totalement ruinée», a déclaré Ruth Dreifuss.
L’ancienne présidente suisse (janvier à décembre 1999) dont les propos ont été rapportés par le quotidien public Sidwaya, s’exprimait jeudi à l’issue d’un entretien avec le ministre burkinabè de la Sécurité Clément Pengdwendé Sawadogo.
Mme Dreiffus a ajouté selon la même source, que les lois actuelles sur la drogue ne sont pas les plus efficaces et créent parfois des «dégâts».
La présidente de la Commission globale de politique en matière de drogue (GCPD) s’est dite confiante que le Burkina Faso adoptera un arsenal juridique progressif et humaniste.
Selon le site lefaso.net, Ruth Dreiffus a également présenté jeudi au président de l’Assemblée nationale, la loi-type sur les questions de drogue formulée par la Commission ouest-africaine sur les drogues.