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2017: près de 821 millions de personnes ont eu faim dans le monde, l’Afrique continent le plus touché

Publié le mercredi 12 septembre 2018  |  FasoZine
L’insécurité,
© Autre presse par DR
L’insécurité, principale cause de la faim au Sahel
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Un rapport conjoint de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et quatre autres agences onusiennes a révélé une augmentation du taux de personnes affamées à travers le monde. En 2017, le document estime à près de 821 millions, le nombre de personnes qui ont eu faim dans le monde contre 804 millions en 2016.

En 2010, l’Onu s’était pourtant assigné un objectif d’éradiquer jusqu’en 2030, la faim dans le monde. En effet, l’objectif n°2 des ODD prévoit « éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » d’ici 2030. Ce rêve se voit un échec parce que selon ce rapport, le nombre de personnes affamées a augmenté pour la troisième fois consécutive.

En croire ces chiffres, le continent africain demeure le plus touché avec 21 % de sa population mal nourrie suivi de l’Asie avec 11,5 %. Cette situation déplorable s’explique selon les auteurs de cette étude, aux variations climatiques qui rendent la tâche plus difficile aux paysans. « Cette année, l’accent a été mis sur le changement climatique, le rapport démontre clairement que la variabilité du climat, et l’exposition à des phénomènes extrêmes, plus complexes, plus fréquents et plus intenses, ont remis en cause les progrès observés dans l’éradication de la faim et de la malnutrition », a expliqué José Graziano da Silva, directeur général de la FAO cité par RFI.

Pour rectifier le tir, les auteurs du document ont fait savoir qu’il fallait aider les paysans du sud en investissant dans les semences améliorées et dans la préservation des récoltes. Toute fois si le dérèglement climatique est pointé du doigt, la guerre demeure l’une des premières causes de malnutrition selon les chercheurs et 151 millions d’enfants dans le monde souffrent encore de la faim.

Au Burkina Faso, selon les chiffres du ministère en charge de l’agriculture, durant la période de soudure (juin à août 2018), 620 394 personnes ont été en situation d’insécurité alimentaire.
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