Les quotidiens burkinabè commentent largement, ce lundi, le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN), tenu deux jours plus tôt à Ouagadougou, sous la présidence du président Kaboré.
Le journal privé Le Quotidien reprend les propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui déclare concernant la lutte contre le terrorisme au Burkina : «Les dispositions seront prises pour éradiquer ce fléau».
Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait ainsi, à l’issue duConseil supérieur de la défense nationale (CSDN), tenu samedi à Ouagadougou.
«Situation sécuritaire : Conseil de guerre à Kosyam (Palais présidentiel du Burkina, Ndlr)», titre pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus anciens des quotidiens privés burkinabè.
Selon ce journal, le conseil militaire joue un rôle de direction des Forces armées d’un Etat, ajoutant que celui-ci veille à l’entrainement de ses Forces dont les ‘’Forces spéciales’’ et les corps d’élite, à l’acquisition d’armement et à l’analyse stratégique des menaces.
«C’est en quelque sorte à cet exercice que s’est livré le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) le samedi 8 septembre 2018 à la présidence du Faso à Ouagadougou au cours d’une rencontre d’un peu plus de cinq heures», écrit L’Observateur Paalga.
A ce sujet, le quotidien privé Le Pays affiche: «Attaques répétées à l’Est et dans le Sud-ouest : le président du Faso promet une riposte appropriée», là où le quotidien public Sidwaya mentionne: «Attaques terroristes à l’Est : le gouvernement prévoit des dispositions».
Le Pays, à travers un commentaire, fait remarquer qu’il convient de «parler moins et agir plus». Le Quotidien abonde dans le même sens lorsqu’il arbore comme titre à son éditorial «Conseil supérieur de la défense nationale : Passons maintenant aux actions».
Dans son éditorial Sidwaya parle de «A l’unisson pour le même combat», jugeant inopportune, la marche-meeting de l’opposition politique, annoncée pour le 29 septembre prochain.
En guise de conclusion, l’éditorialiste estime qu’«en attendant des lendemains meilleurs, nous devons nous donner la main pour sauver notre pays des forces du mal».