Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a convoqué, le 8 septembre 2018, le Conseil supérieur de la défense nationale en vue d’examiner la situation sécuritaire du pays en général et en particulier celle de la région de l’Est.
Après cinq heures d’horloge d’échanges, il a promis que des décisions seront prises dans les meilleurs délais.
Aussitôt rentré de sa visite d’Etat et du Sommet sino-africain en République populaire de Chine, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a convoqué, le 8 septembre dernier, un Conseil supérieur de défense nationale.
« Nous avons convoqué le Conseil supérieur de la défense nationale pour examiner la situation sécuritaire préoccupante dans notre pays, en particulier celle de la région de l’Est.
Sans rentrer dans les détails des opérations que nous mènerons, nous voulons rassurer le peuple burkinabè que des dispositions seront prises pour non seulement éradiquer ce fléau qui a commencé à sévir, mais également à neutraliser définitivement ceux qui, tous les jours, contribuent à tuer des Burkinabè.
Nous assistons à une vaste opération de déstabilisation du Burkina Faso qui correspond à des opérations de harcèlement de nos Forces de défense et de sécurité sur les différentes frontières. L’objectif visé est simple : c’est atteindre le moral de nos troupes.
C’est de montrer que l’insécurité existe au Burkina Faso mais force doit rester à l’Etat. C’est pour cela que des dispositions urgentes seront prises dès les prochains jours pour parer à cette situation et rétablir la sécurité dans cette zone.
Nos forces armées, nos forces de sécurité, vont travailler à reprendre en main toutes ces zones tout en continuant à sécuriser les zones du Sahel et du Sud-Ouest », a indiqué Roch Kaboré à l’issue de la rencontre.
Pour que ces dispositions soient efficaces, le président du Faso a invité le peuple, dans son entièreté, à soutenir nos vaillants combattants qui, chaque jour, se battent pour la défense du pays des Hommes intègres. Il a félicité et encouragé les troupes qui se battent tous les jours, parfois au prix de leurs vies, pour sauver la maison Burkina.
Aux auteurs et complices de la tentative de déstabilisation, le président Roch Kaboré n’a pas caché sa peine à comprendre que « pendant que le pays est attaqué, des Burkinabè travaillent à saper le moral des troupes ».
Au conseil, Jean Claude Bouda, ministre de la Défense, a soumis des « propositions concrètes » pour la prise en charge des familles et des ayants droit de ceux qui sont décédés, pour la prise en charge de ceux qui sont blessés et qui sont dans des situations d’invalidité.