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Salon international du coton et du textile

Publié le lundi 10 septembre 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par AO
Signature d`une assurance en faveur des producteurs du coton entre la Sofitex et les assureurs
Jeudi 17 Mai 2018. Ouagadougou. La Sofitex et les assureurs ont signé une assurance en faveur des producteurs du conton.
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Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a animé une conférence de presse, le vendredi 7 septembre 2018 à Koudougou. Il a annoncé la tenue du premier Salon international du coton et du textile (SICOT), prévue du 27 au 29 de ce mois, dans la «Cité du cavalier rouge».

Le comité d’organisation du Salon international du coton et du textile (SICOT) est fin prêt pour dérouler la première édition de l’évènement, du 27 au 29 septembre 2018 à Koudougou, où il est attendu environ 1 000 participants qui viendront de 25 pays.

L’assurance a été donnée par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, au cours d’une conférence de presse, tenue le vendredi 7 septembre 2018, dans la «Cité du cavalier rouge». Selon lui, le salon qui se tiendra sous le thème : «La transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses», se veut une plateforme d’échanges et de réflexion.

Il va réunir, a expliqué le ministre, les professionnels de toute la chaîne de valeur du coton africain autour des préoccupations et des opportunités de développement de la filière notamment, la transformation locale de l’or blanc, grâce à la création d’unités industrielles.

Harouna Kaboré a indiqué qu’après la cérémonie d’ouverture placée sous le patronage du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, il y aura deux conférences plénières sur le thème du salon, une dizaine de panels sur diverses thématiques liées à la transformation du coton, des rencontres «B to B», des tables rondes techniques, un défilé de mode, les nuits du SICOT au cours desquelles les festivaliers auront droit à des prestations musicales.

«Parallèlement, nous aurons 200 stands d’expositions dont 50 au niveau de Splendid hôtel destinés aux professionnels de la filière et 150 à la place de la Nation pour l’exposition vente du savoir-faire des artisans du textile», a ajouté le ministre Kaboré. Il a, en outre, dévoilé que l’évènement est placé sous le parrainage du président de la commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima et l’Allemagne a été choisie comme pays invité d’honneur car «il est un grand producteur de machines utilisées dans l’industrie textile».

Ressusciter Faso Fani

Le premier responsable du département du Commerce a également annoncé que SICOT qui se donne pour ambition de donner un coup d’accélérateur à la mise en place d’usines du textile au Burkina Faso, coûtera environ 448 millions de F CFA.

Il a précisé que 53% du budget est fourni par l’Etat et le reste par les PTF et les sponsors. «A quel stade se trouve le projet de construction d’une usine d’égrenage de coton biologique à Koudougou et celle de transformation de l’or blanc à Ouagadougou ?», ont demandé les journalistes.

Concernant le premier projet, le ministre Kaboré a relevé que les études techniques sont terminées, les dossiers d’appels d’offre sont bouclés et le site a été identifié. «Si tout va bien, la construction démarre le 14 septembre 2018.

Concernant le deuxième projet, les discussions avec le partenaire avancent bien. Nous aurons maintenant trois sites. Ce sont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou. Les 12000 emplois annoncés restent inchangés», a-t-il dévoilé.

Le «pays des Hommes intègres» pourra-t-il allier protectionnisme et diplomatie afin que le textile chinois n’envahisse pas le marché au détriment, de celui burkinabè ?

En réponse à la question des journalistes, Harouna Kaboré a rassuré qu’il n’y aura pas de conflits, car a-t-il dit, en même temps que le Burkina prend des mesures pour soutenir son secteur privé, il respecte les règles internationales notamment celles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui s’appliquent à tous.

«Toutefois, ce qu’il faut aujourd’hui, c’est d’offrir aux Burkinabè, une gamme de produits variés accessibles. Pour pouvoir consommer notre coton, nous devons avoir des produits «cris du cœur» (les habits traditionnels, Ndlr) et les logos, c’est-à-dire des vestes, chemises, chaussettes… faites à base du coton burkinabè par des unités de transformation locale», a-t-il expliqué.

A propos, il a confié qu’il est prévu dans la stratégie globale de transformations des matières premières avec le coton en tête, l’implantation d’unités de transformation. En attendant cela, il a informé que le gouvernement est à pied d’œuvre pour la réhabilitation de l’usine Faso Fani.
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