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Situation sécuritaire au Burkina: la CGT-B exige des actions fortes

Publié le lundi 10 septembre 2018  |  Sidwaya
Bassolma
© Autre presse par DR
Bassolma Bazié,Porte-parole du Collectif syndical CGT-B.
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La Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B) et la Coordination des syndicats de la Fonction publique (CSFP) ont tenu, une rencontre, le samedi 8 septembre 2018, à Ouagadougou. Plusieurs sujets ont été abordés, dont la situation sécuritaire du pays.

La Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B) et la Coordination des syndicats de la fonction publique (CSFP) ne sont pas contentes de la gestion du pays. Au terme de leur rencontre, tenue le 8 septembre 2018 à Ouagadougou, les 286 délégués issus des directions nationales et régionales des structures membres des deux coordinations ont pris une motion sur la situation sécuritaire.

Tout en dénonçant le « silence » de l’Etat dans la gestion de la situation sécuritaire, ils ont exigé des actions fortes et urgentes du parti au pouvoir et ses alliés dans la lutte contre le terrorisme. De même, une motion sur la contribution des agents publics de l’Etat dans la résolution de préoccupations des populations, une condamnation des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, un appel à la mobilisation des travailleurs et une résolution sur la poursuite de la lutte ont également été formulés.

Pour le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, cette rencontre vise à renforcer l’unité des travailleurs et des organisations syndicales. Selon le porte-parole de la CSFP, Souleymane Badiel « la rencontre marque une étape importante en terme de mobilisation et d’appel du monde du travail dans toute sa composante.

Nous estimons que lorsque les intérêts des travailleurs sont en jeu, nous devons nous retrouver et parler d’une même voix afin de défendre les intérêts des travailleurs ». Les syndicats ont déploré les mesures et actes entrepris par le pouvoir visant à remettre en cause les libertés et acquis démocratiques. Il s’agit, entre autres, de la proposition de loi visant à restreindre le droit de grève, de la remise en cause des sit-in, du relèvement de travailleurs occupant des postes de responsabilité et des coupures

« abusives » de salaires pour fait de grève, la mise en œuvre d’une campagne médiatique de dénigrement dans l’optique de diaboliser les luttes et de l’application de l’Impôt unique sur les traitements des salaires (IUTS) sur les indemnités et les primes.

Pour cela, les deux coordinations ont pris des engagements pour défendre les acquis sociaux et démocratiques des travailleurs et du peuple, et de poursuivre avec détermination les luttes tant que des réponses satisfaisantes ne sont pas apportées aux différentes plateformes revendicatives. Elles promettent également de faire en sorte que les conditions de vie des travailleurs du secteur formel et informel soient améliorées.
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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