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’’Mauvaise’’ gouvernance au Burkina Faso :L’Opposition politique dans la rue le 29 septembre 2018

Publié le mercredi 5 septembre 2018  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Visite du président de l’Assemblée Nationale Bala Sakandé au président du( CFOP) Zéphirin Diabré
Mardi le 17 Avril 2018. Ouagadougou, le président de l’Assemblée Nationale Bala Sakandé a rendu une visite à Zéphirin Diabré, le président du( CFOP)
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Le chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF), Zéphirin Diabré a, dans une déclaration, livrée le mardi 4 septembre 2018, appelé les Burkinabè à une journée nationale de protestation contre la « mauvaise » gouvernance de la majorité présidentielle le 29 septembre 2018.

La gestion du pouvoir par la majorité présidentielle n’est pas du goût de l’opposition politique burkinabè. Pour dénoncer la gouvernance « chaotique » du pouvoir actuel, elle a appelé les populations à une marche-meeting, le samedi 29 septembre 2018

L’information a été livrée hier mardi 4 septembre 2018 à Ouagadougou par le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF), Zéphirin Diabré. Dans son intervention, il a expliqué une telle décision par la situation difficile que traverse le Burkina Faso.

A propos, il a indiqué que sous le pouvoir du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, les maux dénoncés par les Burkinabè se sont malheureusement multipliés avec l’apparition de nouveaux problèmes. Plusieurs secteurs ont été cités en exemple à cet effet.

Au niveau économique, l’opposition dit avoir constaté une panne sèche et des finances en déficit grave. « Cela se manifeste par la faiblesse du pouvoir d’achat des consommateurs et le fait que les petits commerçants passent la journée à se tourner les pouces.

Pendant ce temps, les opérateurs économiques assistent impuissamment à la distribution des marchés publics aux nouveaux riches proches du pouvoir », a regretté Zéphirin Diabré. Sur le plan sécuritaire, le CFOP impute la responsabilité des violences terroristes au pouvoir.

Pour lui, les soldats burkinabè sont des combattants de grande valeur et l’opposition n’aura de cesse de leur rendre hommage pour les lourds sacrifices consentis au quotidien pour la défense de la patrie. « La faute incombe au gouvernement qui n’a pas pris la juste mesure du problème en nommant les gens compétents à la tête des ministères de la Défense et de la Sécurité », a-t-il relevé.

Outre les volets économique et sécuritaire, le CFOP dénonce la misère et la précarité qui gagnent du terrain de jour en jour. A cela, s’ajoute la crise du logement. De l’avis de M. Diabré, l’Etat a démissionné de ses prérogatives sur le foncier, dont les lotissements, au profit de prédateurs et de spéculateurs.

« Pendant ce temps, nos dirigeants ne se préoccupent que du retrait de parcelles à la ZACA et à Ouaga 2000, sans doute pour les redistribuer aux nouveaux riches qu’ils fabriquent depuis leur accession au pouvoir », a-t-il laissé entendre. Les questions du développement de la corruption, de l’instrumentalisation de la justice et d’atteintes aux libertés fondamentales n’ont pas été occultées par l’opposition.

A cet effet, le porte-parole de l’opposition pointe du doigt « l’incapacité » de la majorité présidentielle à instaurer un véritable dialogue social avec les syndicats. « C’est ce qui explique le nombre record de grèves et l’interdiction par le pouvoir des sit-in dans le but de discréditer les structures syndicales auprès de la population », a noté l’opposition.
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