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Burkina: l’opposition appelle à une manifestation le 29 septembre

Publié le mardi 4 septembre 2018  |  AFP
Corruption
© aOuaga.com par Séni Dabo
Corruption au Burkina : l`opposition dénonce une gangrène
Vendredi 30 juin 2017. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse sur la situation de la corruption au Burkina
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Ouagadougou - L'opposition burkinabè a appelé mardi à une journée de manifestation le 29 septembre, pour protester contre la gestion du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, jugée "chaotique", depuis son
accession au pouvoir en novembre 2015.

Cette manifestation, qui se tiendra sur l'ensemble du territoire national, est la première du genre organisée par l'opposition depuis l'élection du président Kaboré.

"Avec gravité, l'opposition politique convie l'ensemble des Burkinabè à une journée nationale de protestation contre la gouvernance de la majorité présidentielle (qui) prendra la forme d'une marche meeting le samedi 29 septembre 2018 à Ouagadougou", a lancé le chef de l'opposition, Zéphyrin Diabré, en compagnie des responsables des politiques, lors d'une déclaration à la presse

"C'est une action contre la gestion chaotique de notre pays à laquelle nous convions l'ensemble des Burkinabè, dont les forces vives, les partis politiques, les organisations de la société civile, les syndicats et les leaders d'opinions", a-t-il indiqué.

Depuis son arrivée au pouvoir, en novembre 2015, le régime du président Kaboré fait l'objet de vives critiques, y compris dans son propre camp.

"Avec le régime de Roch Marc Christian Kaboré, les maux que les Burkinabè dénonçaient sont toujours là en pire. De nombreux problèmes apparaissent et révèlent l'incompétence de nos dirigeants qui montrent plus d'appétit pour le Burkina des affaires plutôt que pour les affaires du Burkina", a déploré M.
Diabré, pointant "la menace terroriste grandissante, l'aggravation de la misère et de la précarité, le chômage, la corruption et le népotisme, l'instrumentalisation de la justice, l'accaparement du pouvoir et la
politisation de l'administration".

"Il est donc clair que lorsqu'ils jettent un regard rétrospectif sur la mi-mandat qui vient de s'écouler, les Burkinabè voient une occasion ratée et un immense gâchis, tellement les fronts de déception sont nombreux et persistants", a-t-il soutenu.

"Si l'opposition a temporisé à ce jour, c'est parce qu'elle voulait laisser la chance à nos autorités de corriger le tir et prendre la bonne direction", a justifié Zéphyrin Diabré, également leader du principal parti d'opposition, l'Union pour le progrès et le changement (UPC).

Élu en novembre 2015, le président Kaboré s'est engagé à faire reculer la pauvreté mais peine à mobiliser quelque 28 milliards d'euros pour financer un très ambitieux Plan national de développement économique et social (PNDES) élaboré pour le mandat présidentiel qui s'achève en 2020.


ab/pgf/jh

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