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Kaya : Un présumé receleur dans les filets des Kolgweogo

Publié le lundi 3 septembre 2018  |  Sidwaya
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© Autre presse par Dr
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Les Kolgwéogo de Kaya ont présenté à la presse au sein de leur siège, le vendredi 31 août 2018, un présumé receleur de motos et le butin saisi.

Les kolg-weogo de Kaya et de Polesgo, un quartier de Ouagadougou ont mis fin aux activités de deux présumés receleurs. En effet, dans la nuit du mercredi 29 août dernier, les kolg-weogo de Polesgo ont interpellé Boureima Ouédraogo. Selon le vice-président communal des kolg-weogo de Kaya, Moumini Ouédraogo, celui-ci avait à sa possession seize motos. Interrogé, interpellé dit avoir déjà recelé 5 motos en dénonçant celui avec qui il les a vendues.

Il s’agit de Robert Sawadogo, un maçon âgé de 29 ans et domicilié à Kaya. Boureima Ouédraogo est ainsi transféré à Kaya pour indiquer son « client ». Robert Sawadogo est interpellé à son tour par les kolg-weogo de la ‘’Cité du cuir et des brochettes au coura-coura’’ avec l’appui de ceux de Ouagadougou, le jeudi 30 août 2018. Après interrogatoire, il reconnait avoir acheté les 5 motos pour un usage personnel. Faux, selon les kolg-weogo. Pour eux, ces propos de Robert Sawadogo sont contradictoires car il a déjà revendu deux motos avant son arrestation.

Sur la collaboration avec Boureima Ouédraogo, Robert Sawadogo dit l’avoir connu à Kaya avant que celui-ci ne s’installe à Ouagadougou. « Nous étions ensemble ici à Kaya. Il concevait des plans de construction des maisons et comme je suis maçon, on collaborait ensemble », a-t-il confié. Et d’ajouter : « Quand il s’est installé à Ouagadougou, je me suis rendu chez lui. J’ai trouvé qu’il a une boutique de vente de pièces détachées. Il possède également une voiture et cela m’a mis en confiance. C’est pourquoi, je traite avec lui ».

Un fait à relever dans les activités de ces présumés receleurs est qu’ils transforment les plaques d’immatriculation des motos à receler.
Ainsi, les motos immatriculées 11………BF sont transformées en 23………..BF. Ils changent également la couleur et les contacts des motos. Ils réussissent même à établir des cartes grises pour leurs clients. A en croire certaines indiscrétions des kolg-weogo, c’est une bande bien organisée avec des représentants dans plusieurs localités du Burkina Faso. Ce qui permet aux membres de receler sans difficultés les engins volés. Pour l’heure, les kolg-weogo sont à la recherche du chef de bande.

C’est pourquoi, ils ont ramené Boureima Ouédraogo dans la capitale pour le rechercher. Aux dires du vice-président communal des kolg-weogo, son équipe attende leurs camarades de Ouagadougou avant de décider de la transmission ou pas de ces présumés receleurs aux Forces de sécurité afin que ceux-ci répondent de leur forfait devant la justice.

Sidgomdé
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