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L’Express du Faso N° 3586 du 14/8/2013

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La célébration des baptêmes et mariages
Publié le mercredi 14 aout 2013   |  L’Express du Faso




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S’il y a une culture qui s’est enracinée ces dernières années dans nos sociétés, c’est bien les festivités nuptiales et de baptêmes. La ville de Bobo-Dioulasso était au départ celle qui s’illustrait dans l’organisation des « djandjoba » à l’occasion des mariages et des baptêmes. Petit à petit, le phénomène s’est répandu dans toutes les villes du pays. Une nouvelle naissance est certes une joie familiale. « Lorsque l’enfant naît, le cercle de la famille s’agrandit et tout le monde applaudit à grands cris », dit le poète. Pour les familles nanties, organiser un festin suite à la venue d’un bébé est chose logique. Mais s’endetter pour le faire, s’est hypothéquer d’une manière ou d’une autre l’avenir du bébé en question. Malheureusement, c’est ce que font de nombreuses familles financièrement faibles. Des épouses qui n’ont pas compris que « Comparaison n’est pas raison », contraignent leurs conjoints à contracter des prêts (bancaires ou avec de tierces personnes), pour ressembler aux familles voisines dont les moyens financiers ne font aucun doute. A notre humble avis, le festin, surtout forcé n’apporte rien de bénéfique à l’enfant. Tout comme les baptêmes, les mariages sont de plus en plus des opportunités de fête. Si bien que, sceller un mariage sans organiser une partie de « djandjoba », ressemblerait à un acte insignifiant. Là aussi, des personnes s’endettent pour pouvoir organiser la fête nuptiale. Même des personnes qui se disent intellectuelles, mordent à ce « hameçon ». Parce que la mariée ou les parents de cette dernière l’ont voulu ainsi. Le vrai mariage n’inclut pas une fête forcée. D’ailleurs, la majorité des cas de festivités forcées se terminent toujours par des divorces précoces. Les mariées refusent souvent de vivre la réalité d’après mariage. Les parents ou les copines qui les « poussent » à imposer la partie festive à leur mariée, les abandonnent au moment véridique du foyer. Malgré la fréquence des cas qui se terminent ainsi, de jeunes couples continuent de commettre la même erreur. Parce que tout simplement, c’est une culture qui s’est imposée par la volonté des femmes, ayant lorgné du côté de certains pays voisins comme le Mali, où cette culture fait partie des mœurs.
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