ESSAKANE IAMGOLD, le géant minier au Burkina, a lancé officiellement son projet d’expansion le mardi 2 octobre dernier à l’Hôtel Laïco. C’était au cours d’un cocktail dinatoire en présence de plusieurs autorités politiques et de diplomates dont le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Kaboré et l’ambassadeur du Canada au Burkina, SEM Ivan Robert.
Prévue pour prendre fin en 2023, la vie de la mine d’or ESSAKANE IAMGOLD se verra prolongée jusqu’en 2025. Et pour cause, l’or coule à flot à quelques encablures du site actuel, notamment vers le nord et Falagountou. L’expansion de cette mine, qui nécessite un investissement de 180 milliards de F CFA, aura, entre autres conséquences, de passer de 32 tonnes d’or annuelles à 56 tonnes, selon le P-DG Langis Saint-Pierre. Ce qui permet au gouvernement burkinabè, qui bénéficie de 10% des revenus de cette mine contre 90% pour IAMGOLD, d’engranger un revenu supplémentaire d’environ 500 millions de dollars. En outre, cette expansion permet de créer des emplois supplémentaires. Ainsi, à en croire le ministre Salif Kaboré, 700 nouveaux emplois seront créés pendant la phase de construction et environ 200 en phase d’exploitation. Parmi 100 employés, selon le patron d’ESSAKANE IAMGOLD, 94% sont des Burkinabè dont 46% du Sahel. Qu’en est-il des ménages qui sont sur le site d’expansion ? Foi du P-DG, 50 ménages seront relocalisés dans les règles de l’art en ce qui concerne la partie nord extensible de la mine et 350 ménages du côté de Falagountou. Concernant les risques environnementaux, l’engagement de la mine est de tendre vers le risque zéro ainsi que l’a confié le P-DG en ces termes : « Notre engagement est de respecter la législation burkinabè et les standards internationaux en la matière en tendant vers le risque environnemental nul ». Mais les recherches se poursuivent selon les miniers d’ESSAKANE dans l’espoir de découvrir d’autres localités de la zone riches en or. Cela permettra à la mine de vivre longtemps dans la région.
Quelques avantages dus à l’expansion
- un investissement supplémentaire d’environ 180 milliards de F CFA de la part de la mine ;
- la prolongation de la durée de vie de la mine de 2 ans ;
- un accroissement du nombre d’emplois de 800 à 1000 temporaires ;
- le passage de la teneur aurifère de 32 millions à 56,5 millions de tonnes par an
- un revenu supplémentaire de 500 millions de dollars pour l’Etat burkinabè ;
- l’augmentation d’activités économiques (commerce et échanges divers).