L’activiste Naïm Touré qui vient de purger deux mois de prison, après un post polémique, a estimé jeudi que la liberté d’expression régresse au Burkina Faso.
Selon Naïm Touré, il ne faut pas «se voiler la face», car la liberté d’expression régresse au Burkina Faso.
Et de préciser que l’arrestation mercredi soir de l’activiste Safiatou Lopez/Zongo, en est la preuve.
En rappel, l’activiste burkinabè Naïm Touré vient de passer deux mois en prison, après avoir été reconnu coupable de «trouble à l’ordre public et provocation non suivi d’effet».
En juin, il avait fait un post polémique sur sa page Facebook où il dénonçait la nonchalance dans l’évacuation d’un gendarme blessé, pendant la neutralisation d’un groupe terroriste à Ouagadougou.
Notons que le web-activiste s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse du Comité d’initiative pour la défense et la protection des utilisateurs des réseaux sociaux (CIDPURS), né après son arrestation.
Le porte-parole du CIDPURS, le reggaeman Almamy JK a remercié le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et le collectif d’avocats pour leurs engagements en faveur de la libération de M.Touré.
Il a également salué toutes les organisations de la société civile (OSC), les syndicats, les médias et les toutes structures qui ont apporté leurs soutient à l’activiste.