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Concours directs 2018 : Plus d’un million de candidats frappe à la porte de la Fonction publique

Publié le lundi 27 aout 2018  |  Sidwaya
Première
© aOuaga.com par A.O
Première édition de la conférence annuelle des mines.
Les acteurs miniers ont tenu leur première conférence annuelle, le jeudi 12 juillet 2018, à Ouagadougou. Cette première édition a porté sur le thème : « Conférence annuelle des mines 2018 : bilan et perspectives de l`exploitation minière ». - Photo : Oumarou Idani, ministre des mines.
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Le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, a, au nom de son homologue de la Fonction publique, lancé l’administration des épreuves des concours directs de la Fonction publique, le samedi 25 août 2018,à Ouagadougou.

La Fonction publique burkinabè recrute 6668 agents dans le cadre des concours directs, session de 2018. A cet effet, le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, représentant son collègue de la Fonction publique, a donné, le samedi 25 août 2018 à Ouagadougou, le top de départ de l’administration des épreuves écrites desdits concours.

Après avoir ouvert l’enveloppe contenant les épreuves du concours des «Adjoints des cadres hospitaliers», au lycée-Philippe- Zinda-Kaboré, il a souhaité une bonne chance aux candidats. «Que les meilleurs gagnent et les meilleurs seront ceux qui se sont bien préparés», a-t-il déclaré. Le ministre Idani a aussi demandé aux candidats de faire preuve de sérénité et de bon sens.

A l’entendre, la décision de recruter 6668 agents a été prise le 18 avril 2018 en conseil des ministres. Et dès lors, a-t-il confié, le ministère en charge de la fonction publique s’est mis au travail et a recueilli1 315 515 candidatures. Pour l’édition 2018,a poursuivi le ministre, beaucoup d’innovations ont été introduites.

Il s’agit, a-t-il énuméré, de «la déconcentration des concours dans l’ensemble des 13 régions du Burkina, de l’inscription en ligne de certains concours, de la réforme des Questions à choix multiple(QCM) et de l’introduction de la correction électronique». M. Idani a assuré que ces mesures vont permettre de gagner en transparence, en temps et en réduction du coût de l’organisation. «L’année dernière, il nous a fallu 368 millions de F CFA pour la correction des concours et cette année, avec 100 millions, nous serons à mesure de le faire», a-t-il révélé.

Pour le secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Souleymane Lengané, la correction électronique nécessite l’utilisation de la «feuille-réponse». Ce système déjà expérimenté avec succès à l’université Ouaga2, permet de donner automatiquement la liste des admis après l’introduction des «feuilles-réponses» dans la machine.

Et cette liste, a-t-il poursuivi, sera validée par le jury de délibération après un contrôle approfondi. Le secrétaire général a, tout de même, noté que la machine a des limites et que des dispositifs de sécurité et antifraude ont été mis en place. «Nous pensons que ce système est efficace.

Nous aurons l’occasion à la fin du processus d’organisation, de faire le point et d’en tirer les leçons et, peut-être, procéder à des améliorations pour les années à venir», a précisé M. Lengané. Il a, en outre, relevé que pour réunir le budget général de l’organisation, des difficultés ne manquent pas. «Mais avec le concours de tous les acteurs impliqués, on arrive à s’en sortir», a-t-il rassuré. A l’en croire, les premiers résultats sont attendus dans la deuxième quinzaine du mois de septembre.
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