Ouagadougou,-Quinze ans après son aménagement, la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA, 85ha) est seulement mise en valeur à 25%, a annoncé vendredi le ministère en charge de l’Urbanisme qui donne un mois aux indélicats promoteurs pour se mettre à jour.
«Aujourd’hui on est à un taux de mise en en valeur des parcelles de 25% sur un total de 85 hectares. Pourtant cela fait 15 ans (2003) qu’on a délocalisé les populations», a déclaré Léon Paul Toé, secrétaire général du ministère de l’Habitat et de l'Urbanisme.
M. Toé qui s’exprimait, vendredi, à l’occasion d’un point de presse a rappelé que cinq ans après les derniers délais de paiement (30 juin 2013), force est de constater que certains souscripteurs n’ont pas respecté le délai de mise en valeur de leur terrain à la date du 30 juin 2018.
Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a, dans un communiqué, annoncé le retrait desdites parcelles au profit d’autres demandeurs d’ici à un mois.
«Le cahier de charge qui régit les responsabilités de l’Etat et des promoteurs de la zone a été élaboré le 6 février 2008. On est en août 2018 et nous ne sommes pas en porte-à-faux avec la réglementation», s’est-t-il justifié.
Il a invité les promoteurs à remplir leurs engagements vis-à-vis de la Nation.
La ZACA, située en plein cœur de Ouagadougou, constitue de nos jours un dépotoir d’ordures à tel enseigne que «le ministère en charge de l’Urbanismes’est vu obliger de procéder à l’assainissement de la zone par le ramassage des ordures déposées sur les parcelles», précise M. Toé.
Tous les articles d'actualités
